La deuxième réunion du parquet de Téhéran en Iran s'est déroulée en présence d'Abbas Jafari Dolatabadi, le Procureur de Téhéran.
Lors de cette réunion, Amir Ghotbi, le procureur adjoint et président du Comité de coordination des préjudices sociaux du parquet de Téhéran, a annoncé que 38 salons de coiffure et de beauté avaient été identification et avaient reçu un avertissement pour avoir fait de la publicité non autorisée sur internet. Ces mesures ont conduit à la suppression dans les réseaux des pages associées.
Lors de cette réunion, Mme Abedi, représentante de l'union des coiffeurs, a déclaré que huit inspecteurs du syndicat et des policières visitaient trente salons chaque jour.
Lotfi, le chef de la police du renseignement et de la sécurité de Téhéran, a dénoncé des activités de contrefaçon des coiffeuses,comme des services sans rapport avec la profession, tels que le massage, le solarium, des expositions de vêtements, des soins comme les tatouages et des injections de botox. Il a proposé de faire publier une « carte de service » par la police pour les propriétaires et les employés de salon.
Concernant des activités telles que le tatouage et le botox dans les salons, Abbas Jafari Dolatabadi a demandé à l'union des coiffeurs et au ministère de la Santé de prendre des mesures suffisantes à l’encontre de ces lieux en les fermant et en les signalant à la police.
Le Procureur de Téhéran a pris en considération les rapports sur les prix élevés du maquillage des jeunes mariées et le phénomène appelé « fabrication de princesse », qui maquillent les demoiselles d'honneur.
Il a considéré ces actions comme une promotion de la "culture aristocratique" avant d'ajouter : « faciliter le mariage fait partie de la politique du pays, mais promouvoir ce genre de chose dans la société, même si certains riches peuvent se l'offrir, promeut la culture aristocratique, le capitalisme et la culture occidentale, ce qui doit être rejetée. Par conséquent, nous demandons aux institutions culturelles, à l'organisation gouvernementale et à l'Union des coiffeurs d'empêcher toute action qui menace la culture du mariage et sa facilitation ».
Source : Site du gouvernement, Asre Iran, le 5 novembre 2017
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