Soulèvement en Iran - No. 17
Au quatrième jour du soulèvement populaire pour le renversement de la dictature, les responsables du régime iraniens ont été contraints de reconnaître l'ampleur de la colère populaire.
Le ministre de l'Intérieur des mollahs a déclaré dimanche : « Les événements de ces derniers jours ont causé inquiétude, tristesse et nuisance (…) l'atmosphère créée a porté atteinte à la sécurité du pays. Ceux qui essaient de vandaliser les biens publics, de semer l'agitation et l'anarchie et de compromettre la sécurité de la population, sont responsables devant la loi et doivent répondre de leur comportement et en assumer les conséquences. »
Il a ajouté : « Ceux qui ont abusé du cyberespace et l'ont utilisé dans le but de détruire la sécurité, d’encourager l'irrégularité, le non-respect des lois et la destruction des biens publics, ont montré que l’utilisation de ce moyen (le cyberspace) n’est qu'un prétexte. »
L'agence de presse officielle Mehr a écrit le 31 décembre : « l'OMPI est à derrière les récents troubles et en assure la gestion ».
Ali Asghar Nasser, adjoint à la sécurité du gouvernorat de Téhéran, a pour sa part déclaré : « Quelques individus ayant perturbé la paix de la population hier, ont été très rapidement arrêtés (…) Quelques personnes ont jeté des pierres à la police, endommagé les véhicules des force de l’ordre, cassé les vitrines des banques... ».
La crainte et la confusion continuent de régner au sein des responsables du régime. Au quatrième jour du soulèvement populaire, Khamenei est toujours silencieux. Par ailleurs le régime a décidé de fermer les écoles à Téhéran et dans plusieurs villes iraniennes sous prétexte de « pollution atmosphérique ».
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 31 décembre 2017
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