
Saman Naseem a été condamné à mort en avril 2013 à Mahabad, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, en raison de son appartenance supposée à un groupe d'opposition armé kurde et de sa participation à des activités armées contre la Garde révolutionnaire. Il avait 17 ans au moment des délits allégués.
L'avocat de ce prisonnier politique avait précédemment annoncé que le 25 janvier 2018, sa peine de mort avait été annulée et commuée en cinq ans d’emprisonnement et puisqu’il avait purgé plus de 6 années de prison, il était plausible qu’il soit bientôt libéré.
De nombreuses organisations de défense des droits de l'homme ont condamné les autorités iraniennes pour avoir utilisé la peine de mort contre les délinquants juvéniles, à savoir Saman Naseem.
Lors de son premier Examen Périodique Universel (EPU) au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU en 2010, l'Iran a accepté une recommandation consistant à « reconsidérer l'abolition des exécutions de mineurs » explicitement interdite par la Convention relative aux Droits de l'Enfant.
Cependant, les autorités iraniennes ont continué à procéder à des exécutions de délinquants juvéniles. Ils ont également rejeté les recommandations faites lors du deuxième EPU du pays, lui demandant de mettre un terme à la mise en œuvre des peines de mort pour les personnes de moins de 18 ans au moment de leurs crimes présumés.
Source : les droits de l’homme en Iran
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