Alors que de nombreuses organisations et personnalités des droits humains ont condamné l'exécution de Mohammad Salas, le Derviche Gonabadi, Khamenei s’est justifié au sujet de sa condamnation à mort.
Le mercredi 27 juin, il a convoqué les autorités judiciaires et a rejeté les récentes critiques sur l'exécution de Mohammad Salas mentionnant que cela est dû à la pression de propagande exercée par nos ennemis étrangers dans les médias.
Il a présumé qu'aujourd'hui, le pouvoir judiciaire est pris pour cible par des ennemis étrangers et leurs alliés à l’intérieur du pays. Dans le cadre de cette propagande, un tueur brutal qui avait assassiné plusieurs jeunes agents de la sécurité et avait bénéficié d'un procès et d'une condamnation, équitables est maintenant désigné comme étant innocent, tandis que l'autorité judiciaire compétente est présentée comme l'auteur du crime et l'agresseur qui a opprimé la loi.
L'exécution de Mohammad Solas, un Derviche Gonabadi, a été effectuée le lundi 25 juin dans la prison de Rajaï Chahr, entourée de nombreuses ambiguïtés.
Le tribunal a condamné Mohammad Solas à mort pour avoir foncé avec son bus sur des policiers et provoqué la mort de trois d’entre eux, mais M. Salas a nié l'accusation et a déclaré que ses aveux après son arrestation avaient été obtenus sous la torture.
Les derviches ont également déclaré que M. Salas avait été arrêté par la police et inculpé de ce crime, plusieurs heures avant l'incident. (Site Web officiel de Khamenei, 27 juin 2018)
Malgré une campagne mondiale pour sauver la vie du chauffeur d'autobus, Mohammad Salas, membre du groupe religieux minoritaire soufi iranien de 51 ans a été exécuté le 18 juin dans ce qu'Amnesty International a qualifié « une énorme erreur judiciaire ». La famille de M. Salas a été informée le 16 juin, qu’elle pouvait lui rendre visite pour la dernière fois à la prison Rajaï Chahr, à Karaj.
Le conducteur du bus soufi a été condamné à mort pour avoir percuté avec son bus un groupe de forces de la sécurité à Téhéran et tué trois d'entre eux. Des accusations qu'il avait niées à plusieurs reprises et selon ses déclarations, qu'il avait été forcé d'avouer après avoir été torturé durant les interrogatoires.
Le conducteur du bus soufi a été condamné à mort pour avoir percuté avec son bus un groupe de forces de la sécurité à Téhéran et tué trois d'entre eux. Des accusations qu'il avait niées à plusieurs reprises et selon ses déclarations, qu'il avait été forcé d'avouer après avoir été torturé durant les interrogatoires.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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