CSDHI - Regardez cette vidéo d'un « habitant de cercueil » (grave dweller) en Iran qui demande le soutien d'un gouvernement incompétent, tandis que les larmes coulent de ses yeux remplis de désarroi et tristes.
Un « habitant de cercueil » (grave dweller) : Un sans-abri qui dort dans des tombes vides pour se tenir au chaud.
Des images largement distribuées de dizaines d'iraniens sans abri, dont beaucoup étaient des toxicomanes, se réfugiant dans des tombes vides à l'extérieur de Téhéran par temps froid ont provoqué un tollé général et les critiques du régime iranien.
Les photographies, publiées pour la première fois en hiver 2016 par le journal Shahrvand - qui signifie citoyen en persan - et diffusées depuis en ligne, ont suscité des critiques quant à la gestion de la pauvreté et de la toxicomanie par les autorités iraniennes.
Un débat national sur les médias iraniens et sur le web entre individus, responsables et plusieurs institutions a abouti à des propositions allant de la stérilisation forcée des toxicomanes aux livraisons gratuites d'aliments chauds et de programmes de réhabilitation.
Le vice-ministre iranien de la santé, Mohammad Hadi Ayazi, a reconnu l’énorme portée de ce problème en déclarant que 7 500 « dormeurs dans les tombes » (grave sleepers) avaient été arrêtés en une seule journée par les forces de sécurité.
La pauvreté généralisée et profonde a engendré de nombreux problèmes sociaux et des moyens anormaux de gagner sa vie. Il n’existe pas de statistiques précises sur ces questions, mais elles sont si répandues que tout le monde, et en particulier la presse, parle d’eux.
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