CSDHI - Quatre citoyens afghans condamnés à mort pour « trafic de drogue armé et meurtre d'un policier » devraient être exécutés dans les prochains jours à la prison centrale de Birjand, en Iran.
Selon une source proche, quatre citoyens afghans vont être exécutés à la prison centrale de Birjand dans les prochains jours. Les prisonniers sont Shah Mohammad Miran Zehi, Eid Mohammad Miran Zehi, Mohammad Miran Zehi et Ahmad Shah Saghzehi. Ils ont été condamnés à mort pour « trafic de drogue armé et meurtre d'un policier ».
Un coaccusé des prisonniers qui s’appelle Seraj Gavkhor a été condamné à 25 ans et un jour. Les cinq prisonniers sont actuellement détenus dans la section 105 de la prison centrale de Birjand. Leur verdict leur a été rendu le samedi 4 août et on leur a dit que leur peine serait appliquée avant le 15 août.
Mohammad Miran Zehi a déclaré aux Droits de ‘homme en Iran : « Ils nous ont torturés et nous ont forcés à faire des aveux. Ils n'ont trouvé aucune arme ou drogue sur nous. Nous n'étions pas au courant de l'incident. Nous avons été torturés et amenés à accepter les accusations. Nous avons nié l'accusation de meurtre au tribunal mais le juge s'en moquait. Nous n'avons pas tué le garde. Nous avons été accusés de l'avoir tué après avoir franchi la frontière sans autorisation ».
Mohammad Miran Zehi a déclaré aux Droits de ‘homme en Iran : « Ils nous ont torturés et nous ont forcés à faire des aveux. Ils n'ont trouvé aucune arme ou drogue sur nous. Nous n'étions pas au courant de l'incident. Nous avons été torturés et amenés à accepter les accusations. Nous avons nié l'accusation de meurtre au tribunal mais le juge s'en moquait. Nous n'avons pas tué le garde. Nous avons été accusés de l'avoir tué après avoir franchi la frontière sans autorisation ».
Il a poursuivi : « Ils nous ont dit d’avouer le meurtre d’un garde-frontière au cours d’une bagarre, ce que nous n’avons pas fait. Ensuite, ils nous ont dit que si nous admettions le trafic de drogues en provenance d’Afghanistan, ils nous sauveraient de l’exécution, mais nous n’avons pas accepté. Nous avons seulement reconnu les accusations extirpées sous la torture mais, au tribunal, nous avons dit que nous n'étions pas au courant de ce qui s'était passé et que nous n'étions pas du tout impliqués dans ce meurtre ».
Les prisonniers ont été condamnés à mort pour « trafic de drogue armé » devant la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Birjand.
Une source proche a déclaré aux Droits de l’homme en Iran : « Les accusés se trouvaient dans un village nommé Bandan lorsque les gardes-frontières les ont attaqués alors qu’ils ne possédaient ni drogues ni armes. Mais ils ont été accusés de possession armée de 142 kilogrammes d'opium et de deux fusils Kalachnikov. Il y a six ans, ils essayaient de franchir illégalement la frontière irano-afghane lorsqu'ils ont été attaqués par des gardes-frontières. Quelques jours auparavant, un garde avait été assassiné au cours d’une attaque, c'est pourquoi ils ont torturé et les ont forcés à avouer le meurtre ».
Une source proche a déclaré aux Droits de l’homme en Iran : « Les accusés se trouvaient dans un village nommé Bandan lorsque les gardes-frontières les ont attaqués alors qu’ils ne possédaient ni drogues ni armes. Mais ils ont été accusés de possession armée de 142 kilogrammes d'opium et de deux fusils Kalachnikov. Il y a six ans, ils essayaient de franchir illégalement la frontière irano-afghane lorsqu'ils ont été attaqués par des gardes-frontières. Quelques jours auparavant, un garde avait été assassiné au cours d’une attaque, c'est pourquoi ils ont torturé et les ont forcés à avouer le meurtre ».
(Les Droits de l’homme en Iran – le 8 août 2018)
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