CSDHI - Un membre du Parlement iranien affirme que 50 % de la population du pays vit dans une pauvreté absolue et que le seuil de pauvreté est tombé à près de 124 euros.
Soulignant qu'avant le deuxième mandat de Rohani, 12 % de la population vivaient dans la pauvreté absolue et que le seuil de pauvreté avoisinait les 62 euros, a déclaré Rasoul Khezri. Le pourcentage de personnes souffrant d'extrême pauvreté a augmenté de plusieurs fois. (Site Web officiel, ICANA – le 1er août 2018)
Hossein Raghfar, éminent économiste iranien, a déclaré le 7 avril à l'Agence de presse des étudiants iraniens (ISNA) que 33 % de la population du pays vivait dans la pauvreté et environ 6 % meurent de faim.
Il a affirmé qu'une famille de quatre personnes habitant dans une zone urbaine avec un revenu mensuel inférieur à quarante millions de rials (environ 827 euros) vivait dans une grande pauvreté. Selon M. Raghfar, dans les zones rurales, les familles ayant un revenu de moins de 20 millions de rials par mois (soit 413 euros) sont également paupérisées.
La barre des revenus proches du seuil de pauvreté est fixée plus basse par le ministère iranien des coopératives, du travail et des affaires sociales, qui prétend qu'une famille de cinq personnes vivant avec sept millions de rials (environ 144 euros) par mois a suffisamment d’argent pour vivre. Il a déclaré que son calcul tient compte du coût de tous les produits nécessaires, y compris la nourriture, lors de l’établissement du seuil de pauvreté.
La barre des revenus proches du seuil de pauvreté est fixée plus basse par le ministère iranien des coopératives, du travail et des affaires sociales, qui prétend qu'une famille de cinq personnes vivant avec sept millions de rials (environ 144 euros) par mois a suffisamment d’argent pour vivre. Il a déclaré que son calcul tient compte du coût de tous les produits nécessaires, y compris la nourriture, lors de l’établissement du seuil de pauvreté.
La tâche consistant à fixer les chiffres du revenu officiel du seuil de pauvreté a été faite avec plus de difficultés que par le passé à cause des approches contradictoires de la mesure du seuil de pauvreté.
Le 21 janvier, le « Financial Tribune », publié en Iran a écrit : « La pauvreté absolue mesure la pauvreté par rapport à la quantité d’argent nécessaire pour satisfaire les besoins de base tels que la nourriture, les vêtements et le logement. Le concept ne reconnaît donc pas que les individus ont des besoins sociaux et culturels importants ». Ils ont ajouté : « Ceci et des critiques similaires ont conduit au développement du concept de « pauvreté relative », qui définit la pauvreté par rapport au statut économique des autres membres de la société. Selon ce concept, les personnes sont pauvres si elles tombent au-dessous des normes de vie en vigueur dans un contexte sociétal donné ».
Trente millions d'iraniens vivaient dans une pauvreté relative et douze millions dans une pauvreté absolue, a estimé Raghfar, il y a deux ans. D'après les statistiques actuelles, il a affirmé que 33 % de la population iranienne, soit près de 26 millions de personnes, souffrent de pauvreté absolue et 6 %, soit près de cinq millions de personnes, ne peuvent pas nourrir leur famille.
Raghfar a indiqué qu'il existe d'autres dépenses, telles que le logement, le transport et les vêtements.
Le Comité d’aide à l’Imam Khomeini (IKRC) est une institution d’État exempte d’impôts lancée par le fondateur de la république islamique, l’Ayatollah Rouhollah Khomeini, pour venir en aide aux personnes les plus démunies. Le 5 mars, le président de l'IKRC, Parviz Fattah, a déclaré que le nombre de candidats à l'aide de l'organisme de bienfaisance avait augmenté de près de 50 %. Il a insinué que tous ceux qui cherchaient de l'aide étaient véritablement dans le besoin.
Fattah, ancien commandant des pasdarans et ministre de l’énergie du président Mahmoud Ahmadinejad, a également déclaré : « L’IKRC compte près de cinq millions de clients, dont trois millions sont couverts et perçoivent des allocations mensuelles, tandis que 2 millions reçoivent de l’aide selon leurs besoins ».
Un rapport publié en octobre 2017 par la Banque Mondiale indique que « l'Iran est la deuxième plus grande puissance économique dans la région du région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) après l'Arabie Saoudite, avec un produit intérieur brut (PIB) estimé à environ 360 milliards d’euros en 2016 ». L'Iran occupe le deuxième rang mondial concernant les réserves de gaz naturel et le quatrième pour les réserves prouvées de pétrole brut. L’activité économique et les recettes publiques dépendent encore dans une large mesure des revenus pétroliers et restent donc volatiles ».
Un rapport publié en octobre 2017 par la Banque Mondiale indique que « l'Iran est la deuxième plus grande puissance économique dans la région du région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) après l'Arabie Saoudite, avec un produit intérieur brut (PIB) estimé à environ 360 milliards d’euros en 2016 ». L'Iran occupe le deuxième rang mondial concernant les réserves de gaz naturel et le quatrième pour les réserves prouvées de pétrole brut. L’activité économique et les recettes publiques dépendent encore dans une large mesure des revenus pétroliers et restent donc volatiles ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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