On pense que sept enfants ont été portés disparus lors d’une récente descente de police dans un quartier d’immigrés au sud de la capitale, mais aucune autorité n’a pris de mesures pour les localiser.
L'un des enfants, Shahnavaz, 11 ans, plus âgé que les autres, a pu retrouver son chemin, mais nous sommes sans nouvelles des six autres.
Les enfants ont été portés disparus le 1er août, après que le raid de la police, dans le quartier des immigrés de « Ghouch Hesar » au sud de Téhéran, laquelle a détruit plusieurs baraquements avec des pelleteuses, selon des informations locales.
Les immigrés affirment que la police a détruit leurs baraques sans préavis, alors que celle-ci a déclaré qu'elle avait déjà informé les habitants de la destruction des bidonvilles.
Les autorités ont nié la disparition des enfants, mais les employés de l'assistance sociale ont publié une vidéo en ligne dans laquelle les pères des enfants disparus ont lancé des appels déchirants pour leur retour sans danger.
Un père désespéré a dit : « Ma fille a disparu, ils nous ont attaqués à 4 heures du matin, nous avons eu peur et nous sommes partis en courant, mon enfant a disparu depuis quelques jours maintenant et je suis délogé. Je ne peux pas appeler la police parce que je serais arrêté. Nous vivons ici depuis 30 ans. Nous sommes arrivés ici en 1990. Ils ne nous ont pas prévenus que nous devions partir. Ils nous ont juste attaqués à 4 heures du matin ».
L’autre a dit : « Mon fils s’appelle Mohsen, il a disparu depuis ce jour. J’avais des doutes concernant le fait qu’il soit avec ma femme et il s’avère qu’il ne l’était pas. Mes neveux, Isa et Mousa ont également disparus. Nous dormions quand ils nous ont attaqué et tiré sur nous, mercredi. Nous nous sommes échappés. Ils ont détruit notre maison. Nous vivons en Iran, depuis 69. Personne ne nous a prévenus jusqu'ici. S'ils nous ont avertis de partir, nous serions partis… »
Le directeur des relations publiques du gouvernorat de Shahre Rey a nié la disparition des enfants : « Aucun enfant ne s’est égaré ce jour-là et aucune organisation n'a confirmé la disparition de ces enfants ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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