
Une source fiable a déclaré, lundi au 11 février, au réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) que « les prisonniers détenus dans les cellules voisines des cellules d'isolement ont pu entendre les gémissements de ces deux prisonniers sévèrement battus par les forces de la Garde spéciale ».
Ces deux sunnites ont été sévèrement battus lors du raid effectué par les forces de la garde spéciale avant d'être transférés en isolement malgré le fait qu’ils avaient besoin d’être conduits à l’infirmerie.
A la suite du refus de Tohid Qureshi d'assister à son procès car il s’indignait du fait de ne pas être informé suffisamment tôt de la date de son audience, parce qu’il n’avait pas d’avocat et parce qu’il était soutenu par les autres prisonniers, 200 gardes spéciaux et forces de sécurité ont fait irruption dans le quartier des prisonniers religieux avec des gaz lacrymogènes. Certains de ces prisonniers ont été battus et gravement blessés, en plus d’être transférés dans des cellules d’isolement le mercredi 6 février au matin. Les effets personnels de ces prisonniers ont également été démolis par les forces de la garde spéciale.
Source : Réseau des droits de l'homme du Kurdistan - 12 février 2019
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