CSDHI - Bien que cinq mois se soient écoulés depuis le transfert du civil kurde « Shakir Behroozi », originaire de la région de Morghour (Oroumiyeh), de la prison centrale d'Oroumieh vers le centre de détention des pasdarans dans la même ville, nous sommes toujours sans informations de ce qu(il lui est arrivé.
« Ce civil kurde était auparavant membre d'un des partis de l'opposition kurde. L'année dernière, il est rentré à Oroumieh après avoir conclu un accord avec le service du renseignement des pasdarans et reçu un sauf-conduit. Cependant, il a été arrêté par les pasdarans, après trois mois, le 17 février 2019 », a déclaré une source fiable au KHRN.
La source susmentionnée a ajouté que ce civil kurde avait été transféré du centre de détention des pasdarans à la prison centrale d'Oroumieh juste avant le Nouvel An iranien, mais il avait été renvoyé dans ce centre de sécurité à la fin des vacances du Nouvel An. « Les pasdarans prévoient de montrer que ce prisonnier était l'assassinat d'un de leurs membres, Hossein Barivan, tué par des inconnus dans le village de Dizaj Morghour à Oroumieh en septembre 2014 », a ajouté la source.
Selon les données recueillies par le KHRN, ces dernières années, le service du renseignement officiel et les pasdarans de Téhéran ont exercé des pressions sur leurs bureaux du Kurdistan pour qu'ils retrouvent les personnes qui ont tué plusieurs de leurs membres dans différentes villes du Kurdistan. Bien que leurs tentatives pour identifier les principaux auteurs de ces meurtres n’aient pas encore abouti, ces deux institutions de sécurité militaire ont tenté à plusieurs reprises d’inculper diverses personnes comme les auteurs de ces meurtres sur la base d’allégations non fondées. En conséquence, un certain nombre de civils kurdes ont été arrêtés et forcés de confesser ces meurtres sous de graves tortures physiques et psychologiques. De plus, un certain nombre de civils kurdes ont déjà été exécutés à cet égard.
Source : Réseau kurde des droits de l'homme - 7 mai 2019
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