CSDHI - Le procureur général iranien a déclaré que « les femmes mal-voilées » et « l’absence de hijab » étaient les « lignes rouges » du régime.
Selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA, Mohammad Jafar Montazeri a déclaré que « la promotion de la culture de l’absence de hijab était l’une des conspirations de l’ennemi ».
Après la révolution de 1979 qui a hissé les mollahs au pouvoir en Iran, le hijab est devenu obligatoire pour les femmes et a été inscrit dans la loi. Les responsables du régime ont, depuis lors, constamment critiqué la société parce qu’elle ne respectait pas le code vestimentaire selon leur version de l’islam.
L'année dernière, des femmes iraniennes ont protesté contre le voile obligatoire et le traitement violent réservé aux femmes qui refusaient de respecter le code. Un certain nombre de militantes ont été arrêtées lors de ces manifestations.
Le fait qu’un haut responsable appelle les femmes « mal-voilées », la « ligne rouge » du régime indique la crainte du régime pour les manifestations et la désobéissance civile. Le régime craint que la plus petite forme de protestation ne relâche son emprise sur la société face aux tensions récentes dans la région.
Auparavant, Mohammad Abdollahpour, le commandant de la force Gilan Quds, avait annoncé le 4 juin qu'un nouveau « chapitre sur la promotion de la vertu et l'interdiction du vice » avait commencé dans la province du nord. Abdollahpour a déclaré que les 2 000 groupes Basij dresseraient des procès-verbaux et prendraient également des mesures contre ce qu'ils jugeraient inapproprié dans la société, sans toutefois donner plus de détails.
Le régime a également intensifié la répression contre les militantes des droits des femmes en Iran. Les artistes féminines ont également été récemment interdites de jouer dans des concerts et de chanter en public.
Source : Iran News Wire
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