samedi 5 octobre 2019

Suicides, auto-immolations par le feu : la réalité tragique de l’Iran


autoimmolation iran Le 30 septembre dernier, quatre Iraniens ont eu recours à l'auto-immolation par le feu et un homme a sauté d'un bâtiment, à cause des pressions financières dues à la situation économique désastreuse de l’Iran.
Même les responsables du régime ont admis que 80 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté.

Un groupe de défense des droits humains a annoncé que deux femmes, qui s’appelaient Zeinab Mohammadi et Negar Ezzati, s'étaient immolées par le feu lundi dans la province de Kermanshah, dans l'ouest du pays, en raison de problèmes économiques.
Une source proche d'Ezzati a déclaré : « La pauvreté a rendu Negar Ezzati si désespérée qu'elle a été forcée de s'immoler elle-même. »
Les deux femmes sont actuellement hospitalisées à l’hôpital Khomeiny de Kermanshah.
Ensuite, une femme âgée de 23 ans à Ahwaz, une riche ville pétrolière du sud-ouest de l’Iran, s’est immolée par le feu ; son corps a été brûlé à 90% et elle a été transférée à l’hôpital Taleghani d’Ahwaz.
Un homme non identifié s’est immolé par le feu à l’extérieur du commissariat de Kermanshah et a été emmené à l’hôpital par des personnes qui se trouvaient sur place. On prétend que c’est la deuxième fois qu'il s'immole lui-même.
Selon les informations recueillies, il s'est immolé par le feu parce qu'il ne pouvait pas payer son emprunt bancaire. La banque essayait de devenir propriétaire de ses terres par l'intermédiaire du système judiciaire et de la police. Il avait dit à la population locale qu’il n’était pas en mesure de rembourser le prêt, alors la banque a mis sa maison aux enchères.
Alors qu'un homme de 35 ans s'est suicidé après avoir sauté du sixième étage d'un immeuble à Kermanshah, vraisemblablement causé par la pauvreté et la pression économique. Il était marié et il avait des enfants.
C'est une tragédie massive, mais qui n’est pas rare en Iran. Il existe de nombreuses informations sur les suicides, chaque jour en Iran, principalement en raison de la pauvreté, parce que les gens n'arrivent pas à joindre les deux bouts. De nombreux Iraniens sont obligés de faire d'autres choses désespérées pour joindre les deux bouts, comme vendre leurs organes et se tourner vers la prostitution.
Bien sûr, si la très grande majorité des Iraniens vit sous le seuil de pauvreté, c’est que les responsables du régime sont extrêmement corrompus, préférant se remplir les poches plutôt que d’aider le peuple iranien. En même temps, la majeure partie de la richesse de l’Iran est gaspillée dans les guerres par procuration du régime et le terrorisme, qui ne fait que provoquer davantage de destructions au Moyen-Orient.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré dans son discours à la réunion annuelle, « Iran libre », en 2019 : « La solution définitive, ultime et indiscutable est le renversement de la dictature religieuse dans son intégralité par les mains du peuple iranien et de sa résistance. »
Source : Stop au Fondamentalisme

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