Le régime iranien a procédé à la pendaison de quatre personnes, dont deux femmes à la prison Gohardasht de Karaj. Les deux autres qui étaient Mohammad Khodaparast et Alireza Mohamadi ont été exécutés mercredi.
Le régime en a exécuté quatre autres personnes mercredi à Oroumieh, Ahwaz et Zahedan. Ce qui porte le nombre de personnes exécutées la semaine dernière à 8.
Quelques 3 700 personnes ont été exécutées en Iran au cours des six dernières années sous Rouhani. Selon des organisations internationales, le régime iranien détient le record d'exécutions par habitant. Il utilise la peine de mort comme outil pour maintenir son emprise sur le pouvoir et pour faire taire une population mécontente, dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, alors que le chômage sévit dans le pays et qu'il n'y a pas de liberté d'expression.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits humains en Iran, Javaid Rehman, a déclaré dans un rapport diffusé à l'Assemblée générale des Nations Unies, le 16 août dernier, que des violations persistantes du droit à la vie, à la liberté et à un procès équitable se poursuivent en République islamique, incluant 253 exécutions signalées d'adultes et d'enfants.
Vendredi 6 décembre, la Haut-Commissaire aux droits humains, Michelle Bachelet, a publié une déclaration, exprimant son inquiétude face à la réaction violente du régime iranien aux manifestations nationales qui ont commencé le vendredi 15 novembre.
Michelle Bachelet a annoncé qu’il y avait « des violations claires des normes internationales sur le recours à la force et de graves violations des droits de la personne » et elle a souligné qu’au moins 208 personnes ont été tuées, dont 13 femmes et 12 enfants. ». « Elle a ajouté que les chiffres pourraient être plus du double et que « les responsables doivent être tenus responsables ».
Selon l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), 350 victimes ont été identifiées jusqu’ici. L’OMPI a dévoilé les noms de 30 autres martyrs des manifestations nationales du peuple iranien.
Le nombre de martyrs des manifestations à l'échelle nationale dépasse le chiffre de 1 000. Plusieurs enfants et mineurs font partie des victimes.
Brian Hook, l'envoyé spécial américain sur l'Iran, a également déclaré le 5 décembre : « Il semble que le régime aurait pu assassiner plus de 1 000 citoyens iraniens depuis le début des manifestations ... Nous savons avec certitude qu'il y en a beaucoup, plusieurs centaines. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), « a salué les martyrs héroïques du soulèvement et a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Union européenne et ses États membres à condamner cet horrible massacre de la part du régime iranien et de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce crime contre l'humanité et obtenir la libération de toutes les personnes arrêtées. »
Mme Radjavi a appelé le secrétaire général de l'ONU à « envoyer sans délai une mission d'enquête pour enquêter sur ce crime horrible et visiter les prisons et rencontrer les prisonniers ». Mme Rajavi a ajouté que « la communauté internationale doit exclure de la communauté des nations la théocratie meurtrière qui gouverne l’Iran. Khamenei, Rouhani et les autres dirigeants du régime doivent faire face à la justice ».
Source : Stop au Fondamentalisme
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