
Professeur de lycée et ancien secrétaire général de l'Association professionnelle des enseignants iraniens (ITTA), M. Abdi avait été condamné à l'automne 2010 à une peine de dix ans de prison avec sursis pour « collecte d'informations dans l'intention de perturber la sécurité nationale » et « propagande contre l'État ».
L'avocat d'Abdi, Hossein Taj, qui s'est entretenu avec l'Agence iranienne d'information sur le travail (ILNA) le 4 mai 2020 au sujet des nouvelles accusations, a indiqué que la peine avait été suspendue pour une période de cinq ans et qu'elle était devenue nulle et non avenue après cette période. Cependant, elle a été rétablie, selon Taj.
« Il y a quelques jours, je me suis rendu au bureau d'exécution des peines et j'ai remarqué que la peine de dix ans de prison avec sursis d'Esmail Abdi a de nouveau été mise en vigueur », a déclaré l'avocat d'Abdi à ILNA.
« J'espère qu'avec les mesures que je vais prendre, nous pourrons annuler cette peine de 10 ans avant que sa peine actuelle ne prenne fin. »
« Maintenant qu'ils voient que M. Abdi va bientôt terminer sa peine de prison, ils font des pieds et des mains pour ressusciter une vieille affaire contre lui », a déclaré Rassoul Bodaghi, membre haut placé de l'ITTA, dans une interview à Radio Zamaneh, basée à Amsterdam, le 12 mai 2020.
En réaction à la pandémie COVID-19, Abdi avait été libéré, pour une permission, le 17 mars 2020, mais lorsqu'il a cherché à prolonger sa libération le 20 avril, il a été renvoyé à la prison d'Evine.
La peine de six ans qu'Abdi purge depuis novembre 2016 était basée sur des accusations typiques utilisées contre les dirigeants des droits du travail : « propagande contre l'État » et « collusion contre la sécurité nationale. »
Source : Le Centre pour les droits de l’homme en Iran
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