Le tribunal révolutionnaire de Bandar Abbas a condamné Maral Rasti et Mahnaz Jan-Nessar à 2 ans de prison, chacune, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».
Les deux femmes bahaïes avaient été initialement arrêtées au printemps 2017 avec six autres bahaïs, mais avaient ensuite été libérées provisoirement sous caution.
Bandar Abbas est la capitale de la province d’Hormozgan, dans le sud de l’Iran.
Dans un cas similaire, la section de l’application des peines de la ville de Machad a convoqué cinq femmes bahaïes le 27 mars 2021, quelques jours seulement après le début du nouvel an persan. La direction leur a demandé de se présenter dans les 10 jours suivant, sinon, elle émettra des mandats d’arrêt à leur encontre.
Les cinq femmes bahaïes sont Naghmeh Zabihian, Nakisa Hajipour, Nika Pakzadan, Faraneh Daneshgari et Sanaz Es’haghi doivent se présenter pour commencer à purger leur peine d’un an dans la prison centrale de Machad, également connue sous le nom de prison de Vakilabad.
Elles avaient été initialement arrêtées le 15 novembre 2015. Le tribunal révolutionnaire de Machad les a inculpées de « propagande contre l’État pour prosélytisme pour la foi bahaïe » et les a condamnées chacune à un an de prison, en octobre dernier. Leurs peines ont ensuite été confirmées par la cour d’appel de la province de Khorassan-Razavi.
La communauté bahaïe est particulièrement réprimée par le régime clérical avec la destruction de cimetières, des arrestations arbitraires, des raids à domicile et la confiscation des biens, les licenciements et le déni des droits civils.
Les bahaïs n’ont pas le droit d’occuper des fonctions publiques et font l’objet de discriminations en raison de leurs croyances lorsqu’ils passent des entretiens d’embauche ou qu’ils postulent à des études supérieures.
Au cours de l’année écoulée, au moins 26 femmes ont été condamnées à des peines de prison. La plupart de ces peines sont supérieures à six ans.
Au moins 26 femmes ont été convoquées dans des centres de sécurité ou des tribunaux en raison de leur foi, et 17 bahaïes se sont vu interdire l’accès à l’éducation.
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