La situation des droits de l’homme en Iran ne répond à aucun des critères énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le droit international humanitaire. Le régime iranien se permet de violer toute sorte de droits humains tout en invoquant les principes de l’Islam pour justifier ses lois criminelles et inhumaines. Même avec la technologie moderne, des peines comme la peine de mort ont été interdites dans de nombreuses nations à l’époque de l’essor de la conscience et du progrès des relations humaines.
La résistance iranienne a aujourd’hui, avec l’aide des médias, réussi à éduquer le public sur la situation épouvantable des droits humains au sein du système Velayat-e-Faqih. Aujourd’hui, le monde se fait l’écho de certaines de ces horribles réalités.
Selon le document, au moins 310 exécutions ont été effectuées arbitrairement en Iran en 2021. Elles ont augmenté par rapport à 2020. D’après le rapport, il y a eu 260 exécutions en 2020. Il convient de noter que seules 55 de ces exécutions ont été rendues publiques par le gouvernement.
Le Secrétaire général demande instamment qu’il soit mis fin aux exécutions d’enfants et souligne que les crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans ne devraient pas être passibles de la peine de mort. Le Secrétaire Général inclut une section sur la manière dont les manifestations d’Ispahan et du Khouzistan ont été réprimées. Il aborde dans ce rapport la répression de la population protestataire du Khouzistan :
Selon le rapport, au moins 310 exécutions arbitraires ont eu lieu en Iran en 2021.
« À certaines occasions, les autorités auraient utilisé des agents en civil pour se faire passer pour des manifestants armés ou violents et leur ont ensuite imputé la mort de manifestants. Les tirs à balles réelles de la police et des forces de sécurité, y compris l’utilisation d’armes automatiques et de fusils de chasse tirant des coups d’oiseaux, ainsi que d’autres formes de force potentiellement meurtrières, ont conduit au meurtre d’au moins neuf personnes, dont un mineur, et à la blessure de nombreuses personnes, y compris des enfants. »
Le meurtre brutal des Koulbars (travailleurs transfrontaliers) au Kurdistan et des transporteurs de carburant baloutches appauvris est l’un des crimes que le régime Velayat-e-Faqih justifie sous couvert de lutte contre la « contrebande » à travers les frontières. Les médias sociaux sont inondés d’images et de vidéos de ce massacre.
« En 2021, 53 passeurs auraient été tués à la suite de tirs directs par des agents frontaliers, et plus de 130, dont des mineurs, ont été blessés », selon le rapport du secrétaire général. Selon les informations, les agents des frontières ont tiré directement sur au moins 18 passeurs de frontières entre le 1er janvier et le 20 mars 2022.
La flagellation est restée une forme courante de punition au cours de la période considérée, souligne le Secrétaire général dans son rapport, « en outre, le Code pénal a continué de conserver des formes de punition qui pourraient être considérées comme de la torture, cruelles, inhumaines et dégradantes au regard du droit international des droits de l’homme. »
Les récents rapports sur la violence à l’égard des femmes rappellent brutalement la nécessité d’adopter rapidement une législation qui adopte une approche globale pour traiter et prévenir ce problème. Une jeune fille de 17 ans a été décapitée par son mari en février 2022.
Plus tard, la police a arrêté son mari, qui avait auparavant menacé de la tuer. Au moins 60 femmes ont été assassinées dans la province du Khouzistan depuis 2020 pour des raisons présumées liées à l' »honneur ».
Le cas de féminicide mentionné ci-dessus sert d’exemple des effets négatifs du mariage des enfants et de l’extrême vulnérabilité des enfants forcés à se marier aux violences domestiques.
Les récentes informations de violence à l’égard des femmes nous rappellent brutalement la nécessité d’adopter rapidement une législation qui adopte une approche globale pour traiter et prévenir ce problème.
Ce rapport, qui utilise des expressions telles que « exécutions arbitraires », « recours à la force meurtrière par les forces de sécurité contre des manifestants pacifiques et des koulbars », « privation arbitraire du droit à la vie en détention en raison de la torture » et « privation de soins médicaux en temps opportun », est le résultat de nombreux efforts visant à démontrer les violations flagrantes des droits de l’homme en Iran.
Ces actions sont le résultat de la bravoure et du sacrifice du peuple iranien. Il faut faire de la défense accrue des droits humains bafoués en Iran un outil puissant pour renverser le gouvernement.
Source : Stop au Fondamentalisme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire