Elle est privée de visites et de contacts avec sa famille.
Selon une source informée, sa jeune fille, qui dépend de sa mère comme unique parent, est maintenant confrontée à des difficultés financières. Elle ne peut pas lui rendre régulièrement visite en raison de leur situation économique.
Des agents du ministère du renseignement ont arrêté Reyhaneh Ansarinejad le 12 mai 2022. Ils l’ont placée en isolement dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Elle n’a eu accès à aucun avocat ni à aucun conseil juridique depuis son arrestation.
Reyhaneh Ansarinejad a déjà été arrêtée à plusieurs reprises en raison de ses activités pacifiques.
Les forces de sécurité iraniennes ont intensifié leur répression contre les militants syndicaux au cours des derniers mois.
De nombreux militants syndicaux ont également été arrêtés ou convoqués en Iran avant et après le 1er mai.
L’Iran est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont les articles 21 et 22 consacrent la liberté d’association et garantissent le droit de former des syndicats, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, dont l’article 8 garantit le droit des travailleurs de former des syndicats ou d’y adhérer. De plus, il protège leur droit de grève, et de la Déclaration de l’Union internationale du travail sur les principes fondamentaux, qui garantit également ces droits.
Pourtant, le Code du travail iranien n’accorde pas aux citoyens le droit de former des syndicats indépendants.
Les travailleurs sont régulièrement menacés, détenus, torturés et même condamnés à la flagellation, malgré leurs revendications et leurs protestations légitimes contre les conditions actuelles qui les ont privés de plus de 80 % de leur pouvoir d’achat.
Source : Iran HRM/CSDHI
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