Saluons cet infatigable soutien de la Résistance du peuple iranien qui a incarné l’honneur de la France !
Pour le départ de ce grand homme, j’adresse mes condoléances, à sa famille, en particulier à sa chère épouse, à ses amis et collègues, ainsi qu’au peuple français. Le souvenir de François Colcombet, ce véritable défenseur de la justice, des droits humains et de la démocratie, et grand soutien de la résistance du peuple iranien est à jamais gravé dans l’histoire de la résistance et de la lutte du peuple iranien pour la liberté. Il est vrai que feu Colcombet incarnait l’honneur de la France contemporaine.
Saluons François Colcombet qui a été la vision et le langage protestataire de la conscience française contre ceux qui sacrifient la liberté, la résistance et les droits humains.
Quand le 17 juin 2003 en France, à la demande du régime des mollahs et sur la base d’un marchandage honteux, les forces de sécurité et la police ont lancé un raid de grande envergure contre les bureaux du Conseil national de la Résistance iranienne, François Colcombet s’est insurgé. Cet éminent juriste et cofondateur du syndicat de la magistrature, s’est levé aux côtés de célèbres résistants français tels que Danielle Mitterrand, l’abbé Pierre et Lucie Aubrac et une longue lignée de défenseurs des droits humains pour défendre la juste résistance du peuple iranien ; une résistance visée par des conspirations ignobles et des injustices sans nom.
Au bout de longues années, c’est la justice française qui lui a donné raison en acquittant les opposants iraniens des charges infondées qui pesaient sur eux. Et François Colcombet n’a ménagé aucun effort pour protéger les droits des Achrafiens assiégés.
Ses paroles franches et courageuses, qui dénonçaient ouvertement la laideur de ceux qui traitent avec le régime, reflétaient sa philosophie loin de la recherche des postes et des honneurs, mais passionnée par la liberté et la résistance. Dans la dernière lettre qu’il m’a envoyée, aux prises avec les attaques de la maladie, il a écrit : « Il va pour dire que je déplore la couardise des Etats qui ont une attitude frileuse, voire indigne face au régime iranien. Soyez assurée, Madame la présidente, que je reste un partisan fidèle de votre combat et qu’aux vœux de succès que je formule, j’ajoute l’expression de ma bien sincère amitié pour vous et votre mouvement. »
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