Selon certaines informations, au moins huit écoles et conservatoires de Shahin Shahr, dans la province d’Ispahan, dont l’école de filles Manouchehr Ansari, le conservatoire de filles Al Yassin et l’école Fahmideh, ont fait l’objet d’une attaque chimique. En outre, les écoles de filles Shayan à Ispahan, de la Révolution islamique à Tabriz, de Khadijeh Kobra à Oshnavieh, de Shima Moradi à Kermanchah et une école à Bandar Ganaveh ont aussi été attaquées.
Dans certaines écoles, les responsables du régime empêchent les parents d’élèves et les ambulances d’entrer dans les établissements et nient tout empoisonnement. Dans d’autres écoles, les parents emmènent eux-mêmes leurs enfants dans des centres médicaux, faute d’ambulance disponible.
Depuis la réouverture des écoles le 3 avril, de nombreux élèves à Téhéran et dans diverses autres villes, notamment Ardebil, Pardis de Karadj, Dolat Abad, Ispahan, Shahin Shahr, Tabriz, Maragheh, Ajabshir, Naqadeh, Piranchahr, Oroumieh, Oshnavieh, Bandar Ganaveh, Haftkel, Kohenjan Sarvestan, Qom, Sanandaj, Saqqez, Diwandareh, Kermanchah et Amol. Malgré ces incidents, les organes de sécurité, de politique et de propagande du régime persistent à nier les événements et à tromper le public.
Selon une nouvelle publiée sur le site officiel Salam-e No, Mehrdad Veis Karami, député de la commission de l’éducation du Parlement du régime, a déclaré hier : « il n’y a pas eu d’empoisonnement du tout ; certaines élèves se sont simplement senties mal après avoir inhalé une odeur de pétrole. Ce n’est pas un empoisonnement ! » En outre, l’agence ISNA a cité Mohammad Hossein Asafari, un autre député des mollahs, qui a admis que les mesures du régime ne sont qu’une simple mise en scène en déclarant : « la commission chargée d’enquêter sur les causes de l’empoisonnement des élèves n’a pas donné de résultats parce que les services de sécurité n’ont pu trouver aucune preuve d’empoisonnement (…) Le ministère de la santé n’a pas encore déterminé le type exact d’empoisonnement (…) Si cela continue, le rapport de la commission ne sera pas prêt avant deux semaines. »
Le site Khabar Online a rapporté les propos de Moïnoddine Saïdi, député du régime, commentant la déclaration du chef de la police sur l’utilisation de caméras pour surveiller la tenue vestimentaire des femmes. Il a demandé : « Si leurs capacités permettent de détecter des délits à cette échelle, pourquoi ne sont-elles pas utilisées pour enquêter sur l’empoisonnement des jeunes filles ? »
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré qu’en commettant un crime odieux pendant le mois sacré de Ramadan et les jours de commémoration du martyre de l’Imam Ali, premier Imam des chiites, Ali Khamenei étend ce crime à différentes villes. Elle a ajouté que Khamenei fait preuve d’un nouveau degré de bassesse et de brutalité afin d’empêcher le soulèvement du peuple. En vain, parce que les femmes, les filles et les jeunes insurgés ont juré de renverser ce régime inhumain et que cela se fera.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 avril 2023
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