Le lundi 30 octobre 2023, Maryam Radjavi a rencontré et s’est entretenue avec l’ambassadeur Lincoln Bloomfield.
L’ambassadeur Bloomfield a été l’ancien secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires politico-militaires, et l’envoyé spécial du président américain pour la réduction de la menace des systèmes portables de défense aérienne (2008-2009) et ancien assistant du vice-président américain pour les affaires de sécurité nationale.
M. Lincoln Bloomfield a publié trois études universitaires sur l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran et la Résistance iranienne en 2011, 2013 et 2015, intitulés :
– Les Moudjahiddines Khalq (MEK/OMPI) et la recherche de la vérité sur le terrain concernant leurs activités et leur nature,
– Les Mudjahedines Khalq (MEK) – enchaînés par une histoire tordue,
– Les Ayatollahs et l’OMPI.
Lors de leur rencontre, M. Bloomfield et Mme Maryam Radjavi ont discuté de la situation en Iran, ainsi que des conflits et crises en cours au Moyen-Orient. Plus précisément, ils ont abordé la guerre et les conflits à Gaza, et le rôle joué par le régime des mollahs dans l’encouragement de la belligérance et l’exportation des crises, sous le couvert de « l’exportation de la révolution », ce qui équivaut en fait à la propagation du fondamentalisme religieux. En outre, ils ont discuté de la question de l’exploitation de la cause palestinienne par Téhéran, une question qui persiste depuis la guerre de 8 ans avec l’Irak.
Faisant référence au rôle destructeur du régime iranien dans la création de crises dans la région au cours des dernières décennies, l’ambassadeur Bloomfield a souligné la nécessité de mesures spécifiques. Il a déclaré : « sans aucun doute, en ce qui concerne le régime, nous devons envisager la fermeture de ses ambassades à l’étranger et la dénonciation de ses agents qui opèrent sous couvert de diplomates. En outre, nous devrions renforcer la protection des transports maritimes sur les eaux internationales et empêcher les expéditions de pétrole du régime par voie maritime ».
En ce qui concerne la récente crise et la guerre, l’ambassadeur Bloomfield a déclaré : « j’ai la conviction que la racine de ce problème se trouve à Téhéran. En fait, si l’Iran avait eu un gouvernement démocratique dont les politiques s’alignent sur les principes énoncés dans votre Plan en dix points, notamment dans le domaine de la politique étrangère, nous n’aurions pas été témoins de cette crise ».
Tout en soulignant la position internationale de la Résistance iranienne, l’ambassadeur Bloomfield a observé qu’au cours des dernières années, « en particulier au cours des deux dernières années, de nombreux anciens dirigeants mondiaux ont apporté leur soutien au Conseil national de la Résistance (CNRI). Cela démontre clairement que votre leadership au sein de l’opposition iranienne est largement reconnu. La propagande du régime et les accusations portées contre vous ont été efficacement contrées et invalidées ».
Il a en outre mentionné qu’au cours de cette période, « de nombreux responsables ayant déjà servi au sein du gouvernement américain et de divers gouvernements européens vous ont rencontré et approuvé vos politiques et vos plans pour l’avenir de l’Iran ». L’ambassadeur Bloomfield a affirmé : « à mon avis, une telle situation témoigne de votre engagement inébranlable envers les principes durables de cette Résistance, des sacrifices que vous avez consentis et du prix que vous avez payé. Votre adhésion inébranlable à ces principes, ainsi que la crédibilité et la légitimité de votre Résistance ne laissent aucun doute quant à l’avenir d’un Iran démocratique ».
Maryam Radjavi a rendu hommage aux nombreuses années d’efforts dévoués de l’ambassadeur Bloomfield, notamment ses contributions académiques, ses recherches, ses écrits, ses livres et ses discours perspicaces. Elle a décrit ces efforts comme ayant contribué à dénoncer la campagne des mollahs visant à diaboliser la Résistance iranienne, mettant en lumière l’état explosif de la société iranienne, la persistance des protestations et des manifestations populaires et le recours du régime à une vague croissante de répression et d’exécutions pour instaurer un climat de peur et contrecarrer la possibilité d’un soulèvement semblable aux manifestations iraniennes de 2022.
Maryam Radjavi a évoqué la propagation croissante des activités de résistance en Iran, avec un accent particulier sur les actions des unités de résistance ciblant les centres du CGRI et les forces répressives du régime, semant la peur au sein du régime. Elle a souligné qu’il était clair qu’après le soulèvement de 2022, Khamenei s’est lancé dans une méthode connue du fascisme religieux pour susciter une crise et un conflit à l’étranger. « Le régime utilise ces crises étrangères comme bouclier face aux soulèvements et pour sa survie. Le régime des mollahs a un intérêt important dans le bellicisme et la crise, comme il a exploité la guerre de huit ans avec l’Irak pour assurer sa continuité. À cet égard, Khomeini a décrit la guerre comme une « bénédiction divine », a délaré Mme Radjavi.
« La Résistance iranienne maintient fermement que la seule solution authentique et résolue à la crise actuelle au Moyen-Orient et à l’instabilité et aux conflits dans les pays voisins est de s’en prendre à la tête du serpent du fascisme religieux à Téhéran et de renverser la dictature du guide suprême à Téhéran, par la volonté du peuple iranien et de sa Résistance » a ajouté Maryam Radjavi.
Mme Radjavi a conclu : « Plutôt que de persister dans une politique de complaisance envers le régime iranien, les pays occidentaux devraient s’aligner sur les aspirations du peuple iranien et sur son désir de renverser les mollahs ».
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