lundi 6 mai 2024

Le régime suspend et emprisonne des étudiantes universitaires pour leurs activités

 Le régime iranien continue de suspendre et d’emprisonner des étudiantes en raison de leurs activités politiques et sociales. Les cas les plus récents sont ceux d’Afarin Najafizadeh et de Motahareh Gouneii.

Afarin Najafizadeh, étudiante en génie mécanique, suspendue de l’université

La commission disciplinaire d’appel a condamné Afarin Najafizadeh, étudiante en génie mécanique à l’université des sciences et technologies de Téhéran, à une suspension d’un semestre de l’université.

“L’affaire a été déposée un jour après que j’ai participé à la conférence de presse de la Journée des étudiants et après que des rapports ont été rédigés par les quotidiens Sharq, Etemad, Emtedad et Ensaf, entre autres, le 5 décembre 2022”, a écrit Afarin dans un message publié sur les médias sociaux.

“Dans les trois cas pour lesquels j’ai été convoqué au comité disciplinaire, le département de la sécurité de l’université a fait référence à plusieurs reprises à ma “création du groupe de travail pour défendre les droits des étudiants de l’Université des sciences et de la technologie” comme prélude à leur plainte, et cette fois-ci, en tant que violation hypothétique, ils ont également fait référence à une interview que j’ai eue l’année dernière avec le journal Ham-Mihan, en tant que secrétaire de l’association (d’étudiants) suspendue.”

Soulignant que cette décision a été rendue pour des raisons telles que la publication de photos de ses voyages ou même de photos prises chez elle, elle a déclaré que son bulletin d’information étudiant a été annulé et qu’elle a été interdite d’entrée à l’université sans avoir reçu la moindre notification.

Motahareh Gouneii transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin

Selon d’autres informations, l’étudiante suspendue Motahareh Gouneii a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran à la suite de son arrestation.

Motahareh Gouneii, étudiante en médecine dentaire à l’université de Téhéran et ancienne secrétaire politique de l’association des étudiants islamiques de l’université de Téhéran, a été arrêtée et transférée à la prison d’Evin le mercredi 1er mai, après avoir été convoquée par téléphone par le département des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Il n’y a toujours pas d’information sur les raisons de son inculpation.

Il y a 3 jours, Mme Gouneii, en compagnie d’un autre étudiant militant, a tenu un sit-in devant la Maison de la musique de Téhéran pendant quelques heures pour protester contre la condamnation à mort du rappeur Toomaj Salehi. Depuis ce sit-in, elle fait l’objet de pressions de la part des agences de sécurité.

Motahareh a déclaré qu’elle avait été convoquée par le corps Sarullah du CGRI, qui se faisait passer pour la police des lieux publics.

Auparavant, Motahareh Gouneii avait été expulsée de l’université de Téhéran et s’était vu interdire d’étudier dans n’importe quel établissement pendant les 5 prochaines années.

Source: CNRI Femmes 

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