Selon des sources bien informées, la mère d’Elina, Fatemeh, est détenue dans des conditions inhumaines dans le quartier de quarantaine de la prison de Fardis à Karaj. Elle s’est vu refuser les droits fondamentaux accordés aux détenus, y compris les appels téléphoniques, les visites de sa famille et l’accès à des ressources financières ou sanitaires.
Le sort d’Elina Validi demeure toutefois la préoccupation la plus urgente. À un âge critique, elle est maintenant détenue par le régime des mollahs sans aucune information confirmée sur son emplacement ou ses conditions de détention. Des sources proches de la famille rapportent que les fonctionnaires judiciaires ont refusé de répondre à des demandes répétées et n’ont pas divulgué où elle est détenue ou si elle est physiquement et mentalement en sécurité.
Vagues accusations de « propagande contre le régime »
La famille aurait été accusée de « propagande contre le régime », une accusation large et ambiguë fréquemment utilisée dans les affaires de sécurité politique et nationale iraniennes. De telles accusations sont souvent portées sans présenter de preuves vérifiables et entraînent systématiquement la détention, le déni des droits légaux et des conditions d’emprisonnement difficiles.
Cette affaire suscite une vive préoccupation compte tenu des circonstances : l’arrestation simultanée de toute une famille, la séparation forcée d’une mineure de ses parents et le manque total d’information sur sa situation. Ces actions violent non seulement les normes juridiques internes de l’Iran concernant le traitement des mineurs et des détenus, mais constituent également des violations flagrantes du droit international relatif aux droits humains.


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