jeudi 24 juillet 2025

301 juristes mettent en garde contre les atrocités de masse imminentes en Iran et exhortent l’ONU à agir pour empêcher la répétition du massacre de 1988

 Des parlementaires du Royaume-Uni, de Suisse, d’Allemagne, de Roumanie, des Pays-Bas et des pays nordiques ont alerté au sujet d’une répression de grande ampleur contre les prisonniers politiques en Iran. Dans des déclarations, les députés ont expliqué comment le régime iranien exploite les crises internationales pour préparer le terrain à une nouvelle vague d’exécutions massives, établissant des parallèles effrayants avec le massacre de 1988.

Les déclarations, émanant de groupes tels que le Comité britannique pour la liberté de l’Iran et le Comité allemand de solidarité pour un Iran libre, affirment que les actions du régime relèvent d’une stratégie calculée visant à éliminer l’opposition et ciblent notamment les sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

La menace immédiate : nouvelles condamnations à mort et attaques ciblées
L’inquiétude trouve son origine dans des actions judiciaires concrètes et récentes. Le 10 juillet, le tribunal révolutionnaire d’Ahvaz a prononcé une double condamnation à mort contre trois prisonniers politiques : Farshad Etemadifar, Masoud Jamei et Alireza Mardasi. Selon le rapport du comité allemand, leurs condamnations pour « inimitié contre Dieu » (Moharebeh) et appartenance à l’OMPI sont intervenues après de longues tortures et des simulacres de procès. Le même tribunal a condamné deux autres militants, Saman et Davoud Hormatnejad, à 12 et 15 ans de prison.


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