Lors d’une cérémonie de vœux au siège de la Résistance iranienne en France rend publique
La déclaration demande l’arrêt des exécutions en Iran, la libération ans délai des 7 otages d’Achraf et la protection du camp Liberty
Maryam Radjavi : le recul nucléaire du régime iranien va accélérer son renversement
Le 19 janvier, dans une cérémonie de vœux au siège de la résistance iranienne à Auvers-sur-Oise, une déclaration de 14.000 maires et élus français a été rendue publique. Nombre d’entre eux ont remis cette déclaration à Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne.
Maurice Boscavert, président du Comité des maires en défense d’Achraf a annoncé que parmi les signataires figuraient 15 présidents de régions, plus de 50 présidents de conseil général, 306 députés, 98 anciens députés, 122 sénateurs et 22 anciens sénateurs.
Tout en exprimant sa sérieuse préoccupation vis-à-vis de la montée des exactions en Iran après l’entrée en fonction de Rohani, la déclaration souligne que les violations des droits humains en Iran et l’ingérence belliqueuse du régime dans la région, en plus du programme atomique inquiètent profondément les élus du peuple français. Des questions qui doivent figurer au nombre des préoccupations essentielles de la communauté internationale.
Tout en condamnant l’attaque du 1er septembre des forces irakiennes sur le camp d’Achraf, lancée sur ordre du régime iranien, la déclaration estime que le silence et l’inaction face à ce massacre préparent le terrain à davantage de tragédies.
Les signataires appellent le gouvernement français, l’UE et l’ONU a agir de toute urgence pour faire cesser les exécutions collectives et sommaires en Iran, faire libérer les 7 otages d’Achraf, faire ouvrir par l’ONU une enquête indépendante et urgente sur le massacre du 1 septembre à Achraf, et faire protéger les 3000 membres de l’opposition iranienne réfugiés au camp Liberty en Irak.
Dans son intervention, tout en évoquant le recul des mollahs dans leur programme atomique clandestin, Mme Radjavi rappelle que l’Occident ne doit pas faire faire preuve de faiblesse dans ses négociations nucléaires avec les mollahs et l’application de l’accord de Genève. Au contraire, il doit forcer le régime à fermer tous ses sites atomiques. En reprochant à l’Occident de fermer les yeux sur la montée sans précédent de la répression sous la présidence « modérée » de Rohani, Mme Radjavi a ajouté que sous prétexte de négociations nucléaires, les pays occidentaux ne doivent pas ignorer la liberté, les droits humains et la Résistance iranienne. Ils ne doivent pas faire payer au peuple iranien, leurs relations avec la dictature religieuse.
Me Radjavi a estimé que le massacre du 1er septembre à Achraf et les attaques à la roquette sur le camp Liberty en Irak traduisent la peur du régime du guide suprême du lien entre la résistance organisée et les protestations populaires. Elle a appelé l’ONU et les gouvernements américain et français à la fermeté et à tout faire pour régler la crise humanitaire à Liberty. La France, a-t-elle ajouté, est en mesure de porter cette question devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Elle peut aussi lui demander la protection internationale des habitants de Liberty jusqu’à leur transfert hors d’Irak et l’ouverture d’une enquête indépendante sur le massacre du 1er septembre à Achraf.
Parmi les personnalités qui ont pris la parole lors de cette cérémonie on peut citer Jean-Pierre Béquet, maire d’Auvers-sur-Oise et conseiller général du Val d’Oise, les maires val d’oisiens Jean-Pierre Muller, Maurice Boscavert, Jacques Feyte, Claude Krieguer, Gilbert Marsac, Claude Robert, et Pascal Duquesnes. Parmi les personnalités, figuraient le député du Val d’Oise Dominique Lefebvre, Mgr Jjacques Gaillot, Anne-Marie Lizin, présidente honoraire du sénat belge, Me Gilles Paruelle, ancien bâtonnier du Val d’Oise, et Raymond Tanter ancien membre du conseil de sécurité nationale des USA.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 janvier 2013
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