Les autorités iraniennes doivent annuler la sentence prononcée contre une étudiante de 27 ans, qui a été condamnée à sept ans de prison en raison de ses activités politiques pacifiques, a déclaré Amnesty International.
Maryam Shafi Pour avait soutenu la campagne d’un leader de l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2009.
Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International a déclaré : « Qu’une étudiante puisse être incarcérée pendant sept ans parce qu’elle a exprimé sans violence ses opinions ou soutenu un opposant politique défie l’entendement. Maryam Shafi Pour doit être libérée immédiatement et sans condition et être autorisée à poursuivre ses études. Elle ne doit pas passer les sept prochaines années à croupir à la prison d’Evin. »
Elle s’était déjà vu interdire par les autorités de poursuivre son cursus universitaire, en raison de ses activités politiques à l’université. Beaucoup d’autres étudiants n’ont toujours pas le droit de reprendre leurs études parce qu’ils militent au niveau politique ou défendent les droits humains, de manière pacifique.
Lors de la vague de manifestations qui a suivi l’élection de 2009 en Iran, des dizaines d’étudiants ont été arrêtés et inculpés de charges formulées en termes vagues pour des motifs liés à la sécurité nationale, dans le cadre d’une répression contre la dissidence. Maryam Shafi Pour est la première étudiante arrêtée pour de telles accusations depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Rouhani en 2013.
« La condamnation de Maryam Shafi Pour rappelle hélas que le bilan de l’Iran en termes de droits humains n’a guère progressé depuis 2009, lorsque des étudiants étaient interpellés en nombre lors des troubles post-électoraux, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.
« L’Iran participera à la 25e session du Conseil des droits de l’homme fin mars et rejettera toute critique de son bilan relatif aux droits humains. Mais tant que des gens comme Maryam Shafi Pour seront envoyés en prison, ces contestations des autorités iraniennes ne seront que discours et routine habituelle. »
Maryam Shafi Pour a été arrêtée le 27 juillet 2013 après avoir répondu à une convocation devant le bureau du procureur de la prison d’Evin, à Téhéran. Après son arrestation, elle a passé plus de deux mois à l’isolement, sans pouvoir consulter d’avocat. Le 2 mars 2014, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a déclarée coupable de « diffusion de propagande contre le régime », « rassemblement et collusion en vue de compromettre la sécurité nationale » et « appartenance au Conseil de défense du droit à l’éducation », qui n’est pas officiellement reconnu par les autorités iraniennes.
03 mars 2014
Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International a déclaré : « Qu’une étudiante puisse être incarcérée pendant sept ans parce qu’elle a exprimé sans violence ses opinions ou soutenu un opposant politique défie l’entendement. Maryam Shafi Pour doit être libérée immédiatement et sans condition et être autorisée à poursuivre ses études. Elle ne doit pas passer les sept prochaines années à croupir à la prison d’Evin. »
Elle s’était déjà vu interdire par les autorités de poursuivre son cursus universitaire, en raison de ses activités politiques à l’université. Beaucoup d’autres étudiants n’ont toujours pas le droit de reprendre leurs études parce qu’ils militent au niveau politique ou défendent les droits humains, de manière pacifique.
Lors de la vague de manifestations qui a suivi l’élection de 2009 en Iran, des dizaines d’étudiants ont été arrêtés et inculpés de charges formulées en termes vagues pour des motifs liés à la sécurité nationale, dans le cadre d’une répression contre la dissidence. Maryam Shafi Pour est la première étudiante arrêtée pour de telles accusations depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Rouhani en 2013.
« La condamnation de Maryam Shafi Pour rappelle hélas que le bilan de l’Iran en termes de droits humains n’a guère progressé depuis 2009, lorsque des étudiants étaient interpellés en nombre lors des troubles post-électoraux, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.
« L’Iran participera à la 25e session du Conseil des droits de l’homme fin mars et rejettera toute critique de son bilan relatif aux droits humains. Mais tant que des gens comme Maryam Shafi Pour seront envoyés en prison, ces contestations des autorités iraniennes ne seront que discours et routine habituelle. »
Maryam Shafi Pour a été arrêtée le 27 juillet 2013 après avoir répondu à une convocation devant le bureau du procureur de la prison d’Evin, à Téhéran. Après son arrestation, elle a passé plus de deux mois à l’isolement, sans pouvoir consulter d’avocat. Le 2 mars 2014, le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a déclarée coupable de « diffusion de propagande contre le régime », « rassemblement et collusion en vue de compromettre la sécurité nationale » et « appartenance au Conseil de défense du droit à l’éducation », qui n’est pas officiellement reconnu par les autorités iraniennes.
03 mars 2014
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