lundi 19 mai 2014

Appel aux USA et à l’ONU à condamner la demande d’extradition en Iran des habitants de Liberty par le judiciaire des mollahs

                  

Nécessité d’une action urgente pour protéger les réfugiés iraniens en Irak

Communiqué du CNRI - Le 18 mai, le mollah criminel Sadegh Larijani, chef du judiciaire du régime iranien et responsable direct des tortures, des pendaisons et des exécutions collectives en Iran, a rencontré le chef du conseil judiciaire suprême irakien pour lui demander que les membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi) soient « renvoyés en Iran pour y comparaitre dans des procès équitables car s’ils ne sont pas jugés cela irait contre la justice » !

Cette demande absurde d’extrader des réfugiés sous protection internationale, démontre avant tout la peur et l’impuissance du fascisme religieux en Iran face à la colère et au mécontentement populaires et face au soutien croissant accordé à l’Ompi. Pour attiser le climat de terreur, le régime des mollahs n’a trouvé d’autre solution que celle du massacre des membres de l’OMPI, qui par leur persévérance sont devenus une source d’inspiration pour la lutte du peuple iranien.

Dans neuf déclarations depuis septembre 2011 et de multiples communiqués de presse, le Haut commissaire pour les réfugiés de l’ONU a mis en exergue que les habitants du camp Liberty bénéficient du principe de non-refoulement. Dans son dernier communiqué du 6 mai 2014, il déclare : “Le HCR souligne que les habitants du camp bénéficient de protection contre une expulsion ou un retour forcé vers tout lieu où leur vie ou liberté serait menacée. Le protocole d’accord entre le gouvernement irakien et l’ONU reconnait clairement que les habitants bénéficient du principe de non-refoulement.”

Ce régime appelle à la mise en œuvre de la justice, alors qu’il a exécuté et tué sous la torture 120.000 prisonniers politiques, dont la plupart étaient membres et sympathisants de l’OMPI, et que selon son code pénal, toute association avec l’Ompi est considérée comme Moharebeh (“guerre contre Dieu”) punie de la peine de mort. In 1988, Khomeiny avait promulgué une fatwa ordonnant que “ceux qui sont dans les prisons du pays et maintiennent leur soutien aux Monafeghine [terme diffamant pour désigner l’OMPI], sont des Mohareb ; ils sont condamnés et doivent être exécutés.»

Sur la base de cette fatwa, 30.000 prisonniers politiques ont été massacrés en 1988. Jusqu’à présent avec l’aide de son gouvernement vassal en Irak, le régime des mollahs a organisé six attaques meurtrières sur les camps d’Achraf et de Liberty, tuant 116 habitants, en blessant plus de 1300 et imposant un blocus inhumain, spécialement sur le plan médical, à Achraf et Liberty depuis 2009 qui a ôté la vie à une vingtaine d’habitants.

Les crimes du fascisme religieux au pouvoir en Iran, sont les plus grands depuis la seconde guerre mondiale dont les auteurs n’ont pas été traduits en justice. Le peuple iranien et sa résistance appelle au renvoi de ce dossier devant la cour pénale internationale pour y faire juger les dirigeants de ce régime.

Tout en avertissant que les propos du mollah Larijani trahissent l’intention funeste de ce régime à commettre un nouveau bain de sang au Camp Liberty, la Résistance iranienne appelle le gouvernement américain et l’ONU à condamner sans délai les déclarations du chef du judiciaire des mollahs et à adopter des mesures urgentes et efficaces pour protéger les habitants du camp Liberty. C’est essentiel en raison de leurs engagements écrits et répétés à assurer la sécurité des habitants de Liberty. Le silence face à ces déclarations, qui violent de nombreuses lois et conventions internationales, encourage ce régime et ses vassaux en Irak dans leurs crimes contre le camp Liberty.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mai 2014

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