mercredi 7 mai 2014

Avec des diplomates occidentaux, les officiels iraniens expriment leur crainte de l’influence de l’OMPI

                     
CNRI - Le chef de la Commission de politique étrangère et de la sécurité nationale du parlement iranien a exprimé sa colère contre « le soutien des pays européens à l’OMPI ». Ses déclarations montrent les inquiétudes du régime face aux soutiens publiques grandissants à l’égard de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), le principal mouvement d’opposition au régime des mollahs.
« Press TV » (une chaîne télévisée du régime iranien) a rapporté qu’Alaeddin Boroujerdi a protesté auprès du sénateur italien Ettore Rosato lors d’un rencontre à Téhéran.
Des plaintes de ce type des officiels iraniens lors des rencontres diplomatiques n’est pas un phénomène nouveau et a toujours été une constante dans leurs rencontres avec des diplomates occidentaux, comme cela a été révélé dans les documents publiés par WikiLeaks. Mais la campagne de propagande anti-OMPI du régime des mollahs s’est intensifiée ces derniers mois.
Marietje Schaake qui a visité l’Iran en mars 2014 en tant que membre du Parlement européen a affirmé le 26 mars lors d’une conférence au Conseil de l’Atlantique: « C’était impressionnant que dans chaque réunion que nous avons eue, nous étions critiqués en tant qu’Européens, parce que certains membres de notre parlement ont eu des rencontres avec les responsables de l’OMPI, et c’était clairement une question très sensible... Les officiels  iraniens étaient très préoccupés  que de telles rencontres aient eu lieu. » Cliquez ici pour voir la vidéo
Le 3 avril, le Parlement européen a adopté une résolution modérément critique sur les violations des droits de l’Homme en Iran. Cette résolution a provoqué une réaction hystérique et sans précédent du régime des mollahs
Un grand nombre d’officiels du régime, notamment Alaeddin Boroujerdi, ont fait des attaques incessantes contre l’UE, en se demandant comment le Parlement européen a osé demander d’inclure les sujets de violations des droits de l’Homme et le comportement anti-démocratique du régime iranien dans les discussions nucléaires en cours.
Le 9 avril, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a prononcé un discours lors d’une conférence au siège bruxellois du Parlement européen, en présence de plusieurs dizaines d’eurodéputés.
La colère exprimée lors de rencontre avec des diplomates occidentaux va de pair avec une campagne de désinformation anti-OMPI à l’intérieur du pays et des mesures répressives contre les prisonniers politiques, en particulier contre ceux qui soutiennent l’OMPI.
Le 17 avril, un grand nombre de forces répressives du régime des mollahs ont attaqué la section 350 de la prison d’Evine. Ils ont sauvagement battu et insulté les prisonniers. L’excuse pour ce raid était que les autorités carcérales voulaient procéder à une inspection de l’intérieur de la prison.
La section 350 de la prison d’Evine est la section où sont détenus les prisonniers politiques, en particulier ceux qui sont emprisonnés sur des accusations d’affiliation à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Dans un communiqué daté du 17 avril, l’Amnesty International a condamné ce raid et a demandé une action urgente.
Les forces répressives du régime qui ont praticité à ce raid ont particulièrement ciblé les prisonniers accusés d’être affiliés à l’OMPI. Ils ont sauvagement battu les prisonniers et ont blessé un certain nombre d’entre eux.

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