Ils ont empêché pendant huit mois l’inhumation des victimes de la 4e attaque
CNRI - Après avoir empêché pendant huit mois l’inhumation des victimes de la quatrième attaque sur le camp Liberty, le 18 aout les forces irakiennes ont finalement accepté de les enterrer.
Cependant, dans une autre mesure inhumaine, les agents n’ont pas permis que la famille ni même les amis assistent à la cérémonie. Ce n’est qu’au bout de nombreux efforts, que seulement quatre habitants de Liberty ont été autorisés à récupérer les corps à la morgue et à les transférer aussitôt pour l’enterrement.
Les limitations et les conditions imposées à ces quatre personnes dépassent l’entendement. Elles ont dû chercher pendant des heures dans la morgue, sans aucune norme d’hygiène et dans des conditions de saleté extrême, les dépouilles des martyrs avant de pouvoir les charger dans un véhicule qui les a emmenées au cimetière.
Il faut rappeler que ces membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi) avient perdu la vie le 26 décembre 2013 lors d’une attaque à la roquette où des missiles « Falagh »de 280mm avaient aussi été tirés. Il s’agissait de Mohammad Javad Saleh Tehrani, Mahmoud Bornafar, Abbas Namvar, et Yahya Ziarati.
Ces huit derniers mois, le comité chargé de la répression des Achrafiens au bureau du Premier ministre irakien s’est abstenu de rendre les corps aux familles à Liberty et d’enterrer les dépouilles, une attitude inhumaine et contraire à l’islam.
Or les habitants, leurs représentants et avocats n’ont cessé durant toute cette période de suivre l’affaire par des centaines d’appels téléphoniques et de lettres et de toutes une variété de démarches auprès des autorités onusiennes, des gouvernements américain et irakien et d’autres organisations internationales à Bagdad, Genève, Washington, New York et dans les capitales européennes pour récupérer les corps et les faire enterrer.
Un communiqué du 2 juin du CNRI rappelle que « les habitants se sont rendus plus de cinquante fois au poste de police de Liberty, les représentants et les conseillers légaux des habitants ont fait un suivi constant auprès des observateurs de la MANUI et ils ont adressé avec leurs avocats de nombreuses lettres à l’ONU, à l’ambassade américaine et au gouvernement irakien, sans le moindre résultat.»
Pendant ce temps les efforts des habitants et de leurs représentants pour obtenir l’autorisation de récupérer le corps de Mohammad Babaï – membre de l’OMPI décédé le 28 avril 2014 en raison du blocus médical criminel du camp Liberty – avec les quatre autres dépouilles, sont restés vains. Cela fait près de quatre mois que les forces irakiennes retiennent ce corps littéralement en otage.
De fait, l’ombre funeste du régime inhumain des mollahs, du chef de la Force Qods Ghassem Soleimani et de leur premier ministre fantoche continue de peser lourdement sur l’Irak. Cependant le plus étrange c’est que les rapports sur les droits humains de la MANUI et le rapport périodique publié au nom du Secrétaire général de l’ONU sur l’Irak ne font aucune allusion sur ces mesures ignobles et inhumaines.
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