CNRI avec l’AFP - Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI, opposition en exil), a dénoncé vendredi le "blocus" organisé par les autorités irakiennes du camp de réfugiés de Liberty, près de l'aéroport de Bagdad a rapporté l’AFP.
"Sur ordre du régime iranien, les agents de Maliki bloquent depuis 17 jours l'entrée du carburant, des vivres et des médicaments dans le camp Liberty", a dénoncé le CNRI dans un communiqué.
Nouri al-Maliki, premier ministre irakien sortant, a accepté mi-août de céder le pouvoir, sous la pression d'une communauté internationale soucieuse de voir un gouvernement capable de contrer la progression fulgurante des jihadistes. Un nouveau Premier ministre Haïdar al-Abadi, a été désigné, mais il n'y a pas encore de gouvernement et M. Maliki contrôle encore l'appareil sécuritaire du pays.
"Etant donné que le gouvernement irakien a refusé de relier l'électricité du camp au réseau de Bagdad, tous les systèmes de Liberty, les cuisines, les réfrigérateurs et les chambres froides pour la nourriture, l'éclairage, la climatisation, l'évacuation des eaux usées fonctionnent à l'électricité produite par les générateurs. En bloquant l'entrée du carburant, tous ces systèmes ont cessé de fonctionner ou sont sur le point de le faire", a indiqué le CNRI.
"Priver les habitants de carburant, de vivres et de médicaments est un crime contre l'humanité", a souligné le groupe d'opposition iranien.
"La climatisation ne fonctionne plus et les habitants connaissent un enfer dans des baraquements en tôle par une chaleur de 48°. Chaque jour connaît son lot d'habitants victimes de coup de chaleur. Ils ont aussi de graves difficultés pour cuire les repas", a-t-il insisté.
Le CNRI appelle "le gouvernement américain et l'ONU à contraindre le pouvoir irakien à lever immédiatement ce blocus inhumain et à laisser les habitants de Liberty avoir un accès libre et inconditionnel à la nourriture, aux médicaments et aux soins médicaux".
Nouri al-Maliki, premier ministre irakien sortant, a accepté mi-août de céder le pouvoir, sous la pression d'une communauté internationale soucieuse de voir un gouvernement capable de contrer la progression fulgurante des jihadistes. Un nouveau Premier ministre Haïdar al-Abadi, a été désigné, mais il n'y a pas encore de gouvernement et M. Maliki contrôle encore l'appareil sécuritaire du pays.
"Etant donné que le gouvernement irakien a refusé de relier l'électricité du camp au réseau de Bagdad, tous les systèmes de Liberty, les cuisines, les réfrigérateurs et les chambres froides pour la nourriture, l'éclairage, la climatisation, l'évacuation des eaux usées fonctionnent à l'électricité produite par les générateurs. En bloquant l'entrée du carburant, tous ces systèmes ont cessé de fonctionner ou sont sur le point de le faire", a indiqué le CNRI.
"Priver les habitants de carburant, de vivres et de médicaments est un crime contre l'humanité", a souligné le groupe d'opposition iranien.
"La climatisation ne fonctionne plus et les habitants connaissent un enfer dans des baraquements en tôle par une chaleur de 48°. Chaque jour connaît son lot d'habitants victimes de coup de chaleur. Ils ont aussi de graves difficultés pour cuire les repas", a-t-il insisté.
Le CNRI appelle "le gouvernement américain et l'ONU à contraindre le pouvoir irakien à lever immédiatement ce blocus inhumain et à laisser les habitants de Liberty avoir un accès libre et inconditionnel à la nourriture, aux médicaments et aux soins médicaux".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire