mercredi 23 décembre 2015

Iran: pollution de l'air cause la fermeture des écoles à Téhéran



Iran: pollution de l'air cause la fermeture des écoles à Téhéran

Les écoles seront fermées mardi à Téhéran pour le troisième jour consécutif en raison de la forte pollution qui affecte la capitale et d'autres régions d'Iran, ont annoncé les autorités du régime iranien.
L'OMS a estimé que cinq villes iraniennes, dont Téhéran, se trouvent dans le top 10 des villes les plus polluées aux PM10, ces particules fines considérées comme nocives pour la santé. Plus de 1,5 million de tonnes de produits polluants sont rejetés dans la capitale chaque année, rendant l'air irrespirable pour sa population de 8 millions d'habitants.
Mais c'est la ville d'Ahvaz qui se distingue: en tête de peloton, celle-ci a le taux de concentration en PM10 le plus élevé dans le monde, devançant les pires villes chinoises dans ce domaine.
La pollution tue chaque mois en moyenne 277 personnes dans le pays, avait récemment révélé un responsable du régime. Près de 5 000 personnes sont hospitalisées chaque année pour des problèmes respiratoires et 3 000 autres pour des problèmes cardiaques directement liés à la pollution.
Les particules en suspension les plus polluantes sont "sept fois supérieures à la normale", a déclaré un responsable de l'Organisation de contrôle de la qualité de l'air. L'index de la qualité de l'air atteignait le niveau rouge, soit 162, voire 180 dans certaines parties de la mégalopole, alors que le niveau normal est de 0 à 50 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans une étude de l' "Environmental Performance Index", qui suit les différents indicateurs de l'environnement, la santé publique et la vitalité des écosystèmes a placé l'Iran en 83e position sur les 178 pays classés.
Alors que la dictature iranienne, embourbée dans ses crises, a délaissé la protection des espaces naturels et se montre incapable de gérer les pollutions globales et locales de l’air, des eaux et des sols, entraînant une extinction de masse, les spécialistes mettent en garde sur le danger d'un "effondrement" environnemental du plateau iranien.

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