Une jeune femme iranienne s’est suicidée lundi en sautant du haut d’un pont à Téhéran. La jeune femme n’a pas été identifiée par son nom, mais les médias d’état du régime ont annoncé qu’elle avait 25 ans. Elle s’est ôté la vie à 11h20 en sautant du pont piéton de 10 mètres de la Place Resalat à Téhéran.
Lors d’une autre affaire de suicide, deux jeunes filles qui avaient été renvoyées d’un centre d’aide sociale dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, au nord-ouest de l’Iran, ont tenté vendredi de mettre fin à leurs jours. L’une des jeunes filles, Rava, a été sauvée par les médecins à l’hôpital de la ville de Tabriz, tandis que Paria est décédée des suites de ses blessures, à affirmé l’agence de presse de l’état IRNA.
Par ailleurs, un homme de 45 ans s’est suicidé dimanche en s’arrosant de pétrole et s’immolant dans un square public de la ville de Shush, en Iran occidental.
La pauvreté, la privation et la répression en Iran sous le régime des mollahs a poussé un certain nombre de personnes, en particulier des femmes et des filles, à mettre fin à leurs jours.
De nombreux cas d’immolation en Iran ces derniers mois ont attiré une attention particulière, y compris les cas d’Omid Rashedi, 36 ans, dans la ville sud-occidentale d’Ahwaz ; Mansour Keyhani, un professeur retraité de Sanghar, à l’ouest de l’Iran ; Ali Akbari, 45 ans, un ouvrier de Téhéran ; Hamid Farokhi, 43 ans, un vendeur de rue de Tabriz, au nord-ouest de l’Iran ; et Youness Asakareh, 31 ans, un ouvrier du Khorramshahr, en Iran sud-occidental. Toutes ces immolations comportaient une part de protestation contre le régime des mollahs.
En moyenne, 11 personnes se suicident chaque jour en Iran, l’équivalent de trois personnes sur 100 000, selon le site internet du Comité des Femmes du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI).
Les ouvriers iraniens souffrent particulièrement de la pauvreté, de la faim et du chômage, tandis que les richesses iraniennes sont gaspillées dans la répression intérieure, les mesures antinationales d’exportation du terrorisme et de bellicisme dans la région, dans les projets d’armes de destruction massive, en plus d’être pillées par les dirigeants du régime.
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