Le régime intégriste de l’Iran a exécuté quatre prisonniers de plus, y compris un homme en public. Lundi, deux prisonniers identifiés comme Nasser Saidi (Jafari) et Mehdi Nabashi (Nabashian) ont été pendus dans une prison à Orumieh (Urmia), au nord-ouest de l’Iran.
Un homme, identifié comme Mohsen Baha'odini, a été pendu dimanche dans une prison à Minab, au sud de l’Iran.
Dimanche également, un homme dont l’identité reste indéterminée a été pendu en public sur une place importante à Kermanshah, à l’ouest de l’Iran, selon l’agence de presse Etatique Mersad.
Les pendaisons portent à au moins 66 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le 10 avril. Trois des personnes exécutées étaient des femmes et l’on croit que l’une d’entre elles était un délinquant juvénile.
Le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) a déclaré le 13 avril dans un communiqué que la tendance croissante des exécutions « visant à intensifier le climat de terreur pour freiner l’expansion des protestations des diverses couches de la société, en particulier au moment des visites par de hauts fonctionnaires Européens, démontre que la demande de modération n’est rien qu’une illusion pour ce régime médiéval ».
Amnesty International dans son rapport annuel du 6 avril sur la peine de mort pour la période 2015 a écrit : « L’Iran a mis au moins 977 personnes à mort en 2015, comparé à au moins 743 l’année précédente. »
« L’Iran représente à lui seul 82% de toutes les exécutions enregistrées » au Moyen-Orient et Afrique du Nord, a déclaré le groupe des droits de l’Homme.
Il y a eu plus de 2.300 exécutions pendant le mandat d’Hassan Rouhani en tant que Président. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran a annoncé en mars que le nombre d’exécutions en Iran en 2015 était supérieur à n’importe quelle année au cours des 25 dernières années. Rouhani a explicitement approuvé les exécutions comme des exemples de « commandements de Dieu » et de « lois du Parlement qui appartiennent au peuple. »
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