Maryam Radjavi: La solution à la crise du Moyen-Orient passe par l'éviction des mollahs de la Syrie et de la région, et leur renversement en Iran
Samedi 11 Juin, s’est tenue, à l'initiative du Conseil national de la Résistance iranienne, une réunion de solidarité avec le peuple syrien et sa résistance. La Présidente-élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, et plusieurs éminentes personnalités et autorités de l'opposition syrienne ont participé à cette réunion, notamment, Haitham al-Maleh président de la commission juridique de la Coalition nationale syrienne, Michel Kilo, membre du bureau politique de la Coalition, Dr. Nasr Al-Hariri, un des dirigeants de la coalition, Suheir al-Atassi, membre de l'équipe de négociation de l’opposition syrienne à Vienne, Nagham Ghadri, membre de la délégation générale de la Coalition et ancienne vice-présidente de cette coalition; Dr. Taghrid al-Hagli, ancien ministre du gouvernement provisoire, Ghassan Aboud directeur de la chaîne télévisée Orient, le général Mithkal Albataish et général Mustapha Ahmed Al-Cheikh parmi les commandant de l’ASL, général Abdul-Ilah al-Bachir , ancien chef d'état-major de l'Armée syrienne libre…
Félicitant la persévérance et l'héroïsme des combattants syriens, Maryam Radjavi a déclaré: « Le facteur majeur pour une solution correcte et efficace à la crise de cette région, c’est de chasser le régime des mollahs de tous les pays. Tant que les pasdaran seront en Syrie, ce pays ne connaitra ni la paix ni la tranquillité. Tant que ce régime ne sera pas expulsé des négociations internationales sur la Syrie, ces négociations n’aboutiront à rien. Et tant que ce régime ne sera pas chassé de Syrie et d’Irak, la lutte contre Daech n’aboutira pas. »
La dirigeante de la Résistance iranienne a ajouté: « Si les mollahs au pouvoir en Iran n’avait pas commis d’ingérences et de crimes en Irak et en Syrie, alors le phénomène de Daech ne se serait pas développé au Moyen-Orient et les attentats terroristes ne se seraient pas produits en France et ailleurs. Les mollahs provoquent le massacre et l’exil du peuple syrien en le justifiant comme étant une défense du mausolée de la Sainte Zeynab. Ils veulent dissimuler sous un vernis islamique les horreurs qu’ils engendrent. Or, aujourd’hui chiites comme sunnites, musulmans comme non-musulmans, Arabes comme Perses, Turcs et Afghans n’ont pas de pire ennemi que le régime des mollahs. »
S’adressant au peuple et la révolution syrienne, Maryam Radjavi a souligné : « Au cours de ces années, non seulement les grandes puissances ne vous ont pas soutenus, mais elles se sont opposés à vous et se sont alliées au tyran de Damas, ou bien sont restées indifférentes. Un autre acquis de la révolution syrienne, c’est qu’elle a créé un grand danger pour le régime des mollahs. Ces derniers se sont embourbés dans la guerre en Syrie et ils seront les perdants quel que soit l’issue de l’équation syrienne. Votre grande expérience c’est de vous concentrer en priorité sur la politique et la scène internationale pour mettre en avant le rôle du régime iranien et la nécessité de s’y opposer. »
« Car le moteur principal du maintien d’Assad est bien le régime iranien qui, à coup d’influences ou de tromperies, tente d’attirer les autres parties dans la guerre contre l’opposition. Les puissances occidentales, en particulier les Etats-Unis, s’efforcent en raison de leur politique de complaisance d’ignorer la présence du régime iranien. La résistance dont vous faites preuve vous donne la force de tenir fermement face aux pressions internationales visant à vous faire abandonner les revendications du peuple syrien. »
Mme Radjavi a insisté que « pour avoir trempé directement dans le massacre de centaines de milliers de personnes en Syrie et dans la destruction de ce pays, Khamenei et Bachar Assad doivent comparaitre devant une cour de justice internationale. Les exécutions et la torture de centaines de milliers de personnes en Iran et de multiples autres méfaits, ne sont qu’une partie du dossier de Khamenei dont il doit répondre. En tant que le plus grand facteur de guerre et de division dans le monde musulman, Il faut expulser le régime iranien de l’Organisation de la conférence islamique. »
De nombreuses personnalités des musulmans de France participaient à cet évènement qui était modéré par Ahmed Kamel l’attaché de presse de la délégation syrienne de l’opposition dans les négociations sur la Syrie. Parmi les autres intervenant à cette rencontre de solidarité à l’occasion du mois de Ramadan, notons la présence de Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre d'Algérie; Cheikh Teissir at-Tamimi ancien juge suprême Palestinien; Allameh Mohamed-Ali Al-Hosseini, secrétaire général du Conseil arabo-islamique du Liban, Cheikh Khalil Merroun, Recteur de la Mosquée d’Evry, président du Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les droits Humains, Cheikh Dahou Meskine, secrétaire général du Conseil des Imams de France et co-président du Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les droits Humains, Dr Anouar Malek, écrivain syrien et ancien correspondant de la Ligue arabe, Abdallah Khalaf, Coordinateur du Courant du Futur ( de Saad Hariri du Liban) en France ; Tahar Boumedra, ancien chef du bureau des droits de l’Homme de l’ONU en Irak et chargée du dossier du camp d’Achraf, Redha al-Redha secrétaire général de la délégation Chiite Jaafari d’Irak, Sabah al-Mokhtar président de l’association des avocats arabes en Grande Bretagne, Jalal Ganjei, président de la commission du CNRI pour la liberté de culte.
Une exposition représentait les cinq années de résistance héroïque du peuple syrien et les crimes barbares du régime iranien et de ses alliés en Syrie.
Un spectacle de musique populaire syrien, dirigé par le célèbre chanteur syrien, Sameeh Shuqair, faisait partie du programme, et fut chaleureusement accueilli par le public.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 juin 2016
Le 11 juin 2016
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