La présence des pasdaran et l’envoi d’armes vers la Syrie sont des violations flagrantes des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU Selon des rapports de l’intérieur des gardiens de la révolution en Iran (pasdaran), le principal QG de commandement et la caserne des pasdaran qui participent à l’offensive contre Alep se trouvent à 30 km au sud-est d’Alep (5 km au sud de la ville d’Al-Safira) dans une base nommée « Bahouth ». Les gardiens de la révolution l’ont surnommé « la caserne de Ste Roghieh ». Cette base est dirigée par le général de brigade Seyed Djavad Ghafari, commandant en chef des pasdaran en Syrie.
Djavad Ghafari a été commandant lors de la guerre Iran-Irak. Il y a trois ans, il a pris le commandement militaire de la ville d’Alep et du front nord de Syrie. Récemment, il a été nommé commandant en chef des opérations de l’ensemble des forces des pasdaran en Syrie. Il y a quelques mois, il a rencontré le dictateur syrien Bachar Al Assad, pour le couvrir de louanges, en présence du général Ghassem Soleimani (commandant en chef de la force Qods des pasdaran).
La base de Bahouth de deux QG de commandement. L’un consacré spécifiquement à l’appareil de commandement des pasdaran. L’autre, également fréquenté par les pasdarans mais aussi par des commandants du Hezbollah libanais, est consacré à la planification des opérations. Des officiers et commandants de l’armée syrienne se trouvent également dans cette base et coordonnent les opérations avec les pasdaran. Il s’agit d’une des bases d’implantation fixe des brigades Saberine des pasdaran (commandos d’intervention). Ces forces sont équipées de transports de troupes blindés et de véhicules équipés de mini Katioucha.
Chaque groupe et milice de mercenaires de diverses nationalités, aux ordres des pasdaran, possède un emplacement spécifique dans de Bahouth. Le commandant des Fatemyoun (mercenaires afghans des gardiens de la révolution) est le général de brigade Amir Pour. L’emplacement des Fatemyoun est situé à 500 mètres de celui des pasdaran.
La base de Bahouth au sud de la ville d’Al-Safira se trouve près du lac salé Jabboul. La base englobait auparavant la plus importante usine de production chimique, y compris de munitions chimiques et d’armes de destruction massive du régime d’Assad. La proximité du lac de sel offrait des facilités. L’armée d’Assad avait donné à cette base le nom de code 350.
La base Bahouth et les installations connexes au sud d’Al-Safira sont également destinées à la production de missiles des pasdaran. Le général de division des pasdaran Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées du régime iranien, a déclaré le 10 novembre 2016 : « Au cours des dernières années, la Syrie a atteint une situation où il a fallu que l'Iran construise à Alep une industrie de production de missiles ».
Dans une interview télévisée le 22 septembre 2016, Rahim Safavi, ancien commandant en chef des pasdaran et actuel conseiller du Guide suprême des mollahs, expliquait que le rôle déterminant dans la bataille d’Alep revient à la force terrestre iranienne. Cette dernière est composée de troupes des pasdaran et des milices de la force terroriste Qods, de mercenaires de diverses nationalités sous commandement des pasdarans et ensuite de l’armée syrienne. Safavi a même avoué que les coordonnées des cibles pour les bombardements aériens à Alep sont fournies par les pasdaran et leurs supplétifs.
La Résistance iranienne a rappelé à maintes reprises que le régime des mollahs et ses pasdaran sont la principale cause de la poursuite de la tragédie syrienne et du massacre de la population. En déversant des sommes colossales pour son ingérence militaire dans ce pays, le régime des mollahs appauvrit non seulement le peuple iranien mais entraine la totalité de la région au bord de la guerre.
La semaine dernière, la Résistance iranienne a révélé l’identité de 39 généraux de brigade et 30 colonels des pasdaran tués dans la guerre en Syrie. Le déploiement de troupes et l’envoi d’armes en Syrie par les mollahs constituent une violation flagrante des chartes internationales et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Pour sortir de la crise, la première décision doit être de chasser le régime iranien et ses supplétifs de la Syrie, sans quoi la perspective de paix dans la région et d'éradication de Daech continuera de s'éloigner.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 décembre 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire