
A la suite à l'assassinat systématique de Koulbars à la frontière du Kurdistan, un Koulbar originaire de Namnjeh, qui se trouve dans le village de Piranshahr, connu sous le nom de Mosleh Ghoreishi a été blessé par balle par les gardes-frontières iraniens et il est mort 20 jours après son hospitalisation à l’hôpital d’Oroumieh, en raison de la gravité de ses blessures, le 5 novembre 2018. Il était marié et père de deux enfants. Ce Koulbar et un autre, Jabbar Barshan, ont été abattus par les gardes-frontières et grièvement blessés le 16 octobre 2018.
En outre, tôt le matin du 8 novembre 2018, un Koulbar de Sardasht, connu sous le nom de Younis Ebrahimi, du village de Ziwe à Sardasht, dans les zones frontalières de Beytoush, s'est effondré et il est mort en s'échappant dans les montagnes pour tenter de se protéger des tirs des gardes-frontières.
Prendre pour cible les Koulbars ne se limite pas aux gardes-frontières de la République islamique d’Iran. Le 31 octobre 2018, les forces de l'armée turque ont blessé un jeune Koulbar, Hamid Brookymilan, à la frontière de Chaldoran.
Les assassinats de Koulbars se poursuivent malgré la déclaration de Hossein Zolfaghari, vice-ministre des affaires politiques et à la sécurité, dans une interview accordée à l'agence de presse ILNA. « Changer la réglementation en Iran signifie que nous n’avons pas de système appelé Koulbar. Je ne connais pas l'origine de ce mot qui a causé des problèmes à la fois aux citoyens et aux autorités », avait-il déclaré.
Source : Réseau kurde des droits humains - 10 novembre 2018
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