
Un groupe de retraités se sont rassemblés mardi devant le département du Travail du régime à Téhéran. Les manifestants tenaient des pancartes appelant des passants à rejoindre leurs rangs et ils scandaient :
« Notre douleur est votre douleur, rejoignez-nous »
« La vie, la sécurité et la santé sont nos droits »
« Plus les escroqueries seront minimes, plus nos problèmes seront résolus »
Les retraités tenaient des pancartes, sur lesquelles il était écrit :
« Libérez tous les enseignants emprisonnés »
« Toutes les institutions gouvernementales doivent être tenues pour responsables de la pauvreté des retraités »
« Lutter contre la corruption et le détournement de fonds est l’un des moyens de garantir la sécurité juridique et les loisirs des retraités »
« L'organisation, la protestation et les grèves sont nos droits »
« Les enseignants n’appartiennent pas aux prisons »
À Bushehr, dans le sud de l’Iran, des retraités (depuis 4 ans) de la faculté de médecine de la ville se sont rassemblés mardi devant l’entrée principale de l’université pour chercher des réponses à leurs demandes et à leurs retraites.
Les employés contractuels de l’usine pétrochimique Polymer de Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, protestaient contre les bas salaires et les retraites. Ces travailleurs étaient en grève mardi.
À Téhéran, des étudiants de l'université Alame Tabatabaie se sont rassemblés mardi et scandaient les slogans suivants :
« Fiers étudiants d’université, soutenez-nous, soutenez-nous »
« Fiers étudiants d’université, soutenez-nous, soutenez-nous »
« Nous ne voulons pas de spectateurs, rejoignez nos rangs »
« Nous condamnons la ségrégation sexuelle »
Des employés de la compagnie de sidérurgie d'Ariyan, dans la ville de Bueen Zahra, dans la province de Qazvin, dans le nord-ouest de l'Iran, se sont rassemblés devant le bureau du maire pour soutenir les employés de la raffinerie de canne à sucre Haft Tapeh et les employés du groupe national de sidérurgie qui manifestent et en grève à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran.
Les employés des municipalités sous contrat à Téhéran ont organisé un rassemblement mardi pour protester contre le retard de leur paiement. Réunis à l'extérieur du bâtiment du conseil municipal, ils ont arboré diverses bannières dont une, en particulier :
« Je renverserai moi-même tout l’état de corruption et de pots de vin ».
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