vendredi 9 novembre 2018

Iran : Le pouvoir judiciaire renvoie un militant des droits humains à la potence


mir hosseini condamnation mort iran La Cour suprême iranienne a confirmé la peine de mort prononcée contre Davoud Mir Hosseini, un homme marié, âgé de 42 ans et accusé de meurtre.
Arrêté pour la première fois en 2014, Mir Hosseini est toujours détenu à Nishapur, dans la province de Razavi Khorasan, dans le nord-est du pays.

Mir Hosseini doit maintenant en découdre avec la même angoissante fatalité à laquelle qu'il avait jadis échappée légalement : la Cour suprême avait auparavant annulé la peine de mort prononcée contre lui par le tribunal public de Nishapur, section 3, mais lorsque l'affaire censée être close a été renvoyée devant une cour d'appel parallèle en 2017, les autorités se sont prononcées en faveur de la peine capitale. Comme annoncé par l’avocat de Mir Hosseini la semaine dernière, la Cour suprême a décidé de la maintenir.
Selon le rapport annuel d’Amnesty International, l’Iran se classe au premier rang mondial des exécutions par habitant. Selon les données enregistrées par la division Statistiques, publications et réalisations des défenseurs des droits humains en Iran (HRAI), au moins 256 citoyens ont été exécutés en Iran entre le 10 octobre 2017 et le 9 octobre 2018, dont 15 pendaisons en public. 68 % des exécutions, appelées « exécutions secrètes », ne sont pas annoncées par les autorités ou le pouvoir judiciaire.
Source : HRANA

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