Maryam Radjavi salue les grévistes et déclare que tant que ce régime sera au pouvoir, la pauvreté, l'inflation et le chômage continueront
Samedi 10 novembre, les conducteurs de véhicules poids lourds et de camions ont poursuivi leur grève dans différentes villes du pays pour la dixième journée consécutive. Plus tôt au cours des mois de juin, août et septembre, ils étaient en grève à cause des conditions de vie difficiles, des faibles taux de fret, du coût élevé des pièces de rechange, des conditions d'assurance difficiles, etc. La grève d'octobre a duré 21 jours.
Au quatrième mois de leur grève, en plus de leurs revendications précédentes, les conducteurs ont demandé la libération de leurs collègues qui avaient été arrêtés lors du troisième mois de grève. Le régime luttait pour empêcher la grève par toutes sortes de pressions et de menaces.
Les travailleurs de l’usine de canne à sucre Haft Tapeh ont poursuivi leur grève pour la sixième journée consécutive en protestation contre le non-paiement de leurs créances. Certains parmi eux sont venus protester dans la ville pour faire entendre leurs revendications.
Les travailleurs du Ahvaz National Steel Group ont également protesté samedi, se rassemblant devant le bureau du gouverneur de la ville. Ils ont scandé : « Aucune nation n'a jamais vu autant d'injustice »
Les travailleurs de la ligne 6 du projet de trains urbains de Téhéran ont également protesté contre le non-paiement de leurs salaires.
Des parties du bazar et des commerçants de la rue Khordad de Téhéran ont protesté contre le désastre économique et ont refusé d'ouvrir leurs magasins.
Les agriculteurs démunis des villes et villages autour d'Ispahan, comme Ghahderijan, Varzaneh, Najaf Abad, Khorasgan et d'autres ont poursuivi leurs sit-in pour protester contre la privation de leur droit à l'eau et leurs conditions de vie difficiles. Ils ont scandé : « L'eau de Zayandeh Roud est notre droit inaliénable. »
Vendredi 9 novembre, le mollah Alam-ul-Hoda, membre de l'Assemblée des experts du régime et représentant de Khamenei à Machhad, a avoué : « L'inflation de plus de 40 % causée par la récession a plongé l'économie dans la ruine. ... C'est la situation de nos travailleurs qui sont devenus chômeurs, avec des familles qui se retrouvent sans nourriture, et des mineurs qui travaillent dans des conditions extrêmes ; ils travaillent dans la mine, sous terre et ne perçoivent pas leurs salaires quotidiens. »
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a salué la détermination des conducteurs de camions, des agriculteurs démunis d'Ispahan, des travailleurs opprimés de l'usine de canne à sucre Haft Tapeh et de la Ahvaz Steel Corporation, et des autres grévistes du pays, et a exhorté les citoyens, en particulier les jeunes, à les soutenir : « La pauvreté, l'inflation, le chômage et la corruption ont été introduits dans notre pays par la dictature religieuse et continueront tant que ce régime oppresseur sera au pouvoir. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 novembre 2018
Le 10 novembre 2018
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