CSDHI - À la fin de 2017, des milliers de manifestants anti-régime sont descendus dans les rues d'Iran pour demander un changement de régime et dénoncer le Guide suprême Ali Khamenei, attirant ainsi l'attention du monde entier.
En dépit d'une répression brutale, ces manifestations se poursuivent, même si elles ne suscitent pas autant de couverture médiatique qu’il le faudrait, et constituent toujours une menace réelle et considérable pour la domination des mollahs. Les manifestants ne viennent pas d’une seule classe sociale, d’un groupe d’âge ou d’une religion, ce qui les rend beaucoup plus difficiles à réprimer pour les forces de sécurité du régime. Ces manifestants sont des enseignants, des agriculteurs, des ouvriers d'usine, des camionneurs, des commerçants, des étudiants, des minorités religieuses, des femmes et des défenseurs des droits humains. Ils reconnaissent que leurs problèmes sont causés par le régime et ne seront résolus que par la suppression de ce régime.
Les manifestations syndicales sont peut-être le meilleur exemple de l'action anti-régime actuelle de la part de la population. Les camionneurs ont mené des grèves à l'échelle nationale pendant une grande partie de 2018, malgré leurs bas salaires et les coûts élevés qu’ils paient, et ils se sont révélés efficaces en bloquant les principales routes et les stations-services. Alors que les agriculteurs d'Ispahan, qui protestaient contre le manque d'accès à l'eau, ont clairement indiqué lors d'une manifestation lors de la prière du vendredi qu'ils considéraient le régime - et non l'Amérique - comme l'ennemi. Les travailleurs de deux usines à Ahvaz ont mené des grèves auxquelles ont participé presque toute la ville, en signe de protestation contre les actes délictueux reprochés aux propriétaires et contre les salaires impayés.
Bien entendu, les manifestations sociales ont également été extrêmement importantes en Iran. Des femmes ont été arrêtées pour avoir enlevé le hijab obligatoire en public et des défenseurs des droits humains emprisonnés pour avoir demandé justice pour les 30 000 prisonniers politiques massacrés en 1988.
Bien que les raisons des manifestations populaires soient diverses, une chose réunit tous les problèmes, c’est l’incapacité du régime à les résoudre. Les iraniens voient que les soi-disant modérés comme le président Hassan Rohani n’ont aucune intention de réformer le pays ; En fait, il ne s’agissait là que d’une façade destinée à détourner le monde de la destruction de l’Iran par le régime.
Beaucoup ont prédit la chute du régime iranien à différents moments de son règne de 40 ans, y compris pendant la guerre Iran-Irak et le soulèvement de 2009, mais ces manifestations sont le plus gros problème auquel le régime n’ait jamais été confronté et il n'y a aucun moyen pour les mollahs d'y échapper. Même des initiés du régime, comme l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad et le haut dignitaire religieux Javadi-Amoli, estiment qu'une révolte populaire pourrait sonner le glas du régime.
Alors que le peuple iranien apportera sans aucun doute cette révolte dans les mois à venir, les États-Unis devraient intervenir pour aider et soutenir le droit du peuple iranien à l'autodétermination, mais comment ?
• Maintenir les sanctions contre l'Iran pour affaiblir les mollahs contre le peuple
• Refuser les relations diplomatiques avec le régime jusqu'à ce qu'il autorise la liberté politique en Iran
• Fournir une assistance à la résistance iranienne qui combat le régime en Iran
Source : Stop au Fondamentalisme en Iran
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire