jeudi 3 décembre 2020

Les forces frontalières iraniennes tuent à nouveau des Koulbars


 CSDHI – Cette semaine, les forces frontalières du régime ont blessé deux porteurs transfrontaliers ou « Koulbars », tandis qu’elles ont tué un autre Koulbar, le 27 novembre.

Selon l’organisation Hengaw, les forces frontalières ont ouvert le feu sur un groupe de « Koulbars » le 30 novembre, Un homme qui s’appelle Shirvan Mulanpanah a été blessé. Les tirs ont commencé sans sommation. On a transporté Shirvan dans un hôpital de Qalat Dizah. Il s’agit d’une ville du Kurdistan irakien située près de la frontière iranienne.

Le même jour, un autre « Koulbar », qui se nomme Khezr Rasouli, est tombé d’une crête alors qu’il échappait à une embuscade des forces de sécurité. Il a été transporté dans un hôpital de Baneh, dans l’ouest de l’Iran.

Le 27 novembre, la police a abattu un Koulbar de 30 ans sur la route de Sabzevar, dans le nord-est de l’Iran. L’homme qui s’appelait Siamak Karimi est mort. Selon une source informée, la police pensait qu’il transportait des marchandises de contrebande dans sa voiture. Mais celle-ci était vide.

Un travail terriblement dangereux et souvent mortel

Les porteurs transfrontaliers ou Koulbars sont des travailleurs. On les engage pour transporter de lourdes charges à travers la frontière pour un maigre salaire. En raison du manque de développement économique, de l’augmentation de la pauvreté et du chômage dans l’ouest de l’Iran, ce métier dangereux et pénible est exercé par contrainte par de plus en plus d’Iraniens. Le régime classe les Koulbars dans la catégorie des « contrebandiers. » Elle les assassine régulièrement.

Quand les forces de sécurité ne les tuent pas, les Koulbars meurent dans des avalanches, de chutes de montagnes, d’hyperthermie et d’hypothermie.

Selon Hengaw, de 2016 à juillet 2020, les agents du régime ont blessé ou tué au moins 937 Koulbars kurdes.

De nombreux Koulbars ont des diplômes universitaires. Plusieurs sont des athlètes nationaux. Ils ont accepté, par force, un travail dangereux pour gagner leur vie pour un maigre salaire.

Source : Iran News Wire

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