Le travail forcé à la prison de Tabriz pousse une détenue à se couper les veines

 CNRI Femmes – La pression des travaux forcés à la prison de Tabriz a poussé l’une des détenues à se couper les veines du poignet. Mais les autorités pénitentiaires ont affirmé qu’elle l’avait fait en raison de problèmes familiaux.

Massoumeh Bahrami s’est tranché les veines le dimanche 3 janvier 2021 et a été transférée à la clinique de la prison. Mme Bahrami, 28 ans, est emprisonnée pour des infractions liées à la drogue.

Les autorités de la prison de Tabriz auraient forcé les détenues à laver toutes les couvertures et tous les tapis de leur quartier dans la cour par le temps extrêmement froid de Tabriz. Les femmes fragiles ont également été forcées de déplacer leurs lits dans la cour et de les peindre.

Les détenues ont été obligées de faire des travaux forcés alors que la température était de -1 degré le jour et de -4 degrés la nuit.

Beaucoup de détenues sont tombées gravement malades à cause du froid.

Le travail forcé à la prison de Tabriz pousse une détenue à se couper les veines

Massoumeh Bahrami, une femme frêle, faisait partie des détenues contraintes aux travaux forcés. La pression de plusieurs jours de cette contrainte par temps froid et les ordres des gardiens de prison l’ont poussée au point où elle s’est tranchée le poignet.

Le climat de la prison est tendu depuis. Les autorités pénitentiaires ont fait pression sur Massoumeh Bahrami pour qu’elle dise avoir voulu se suicider en raison de problèmes familiaux.

Les détenues subissent d’énormes pressions à la prison de Tabriz et sont privées des installations et des ressources minimales. La nourriture est de très mauvaise qualité et les produit vendus par le magasin de la prison sont très chers et de mauvaise qualité. Ces femmes ne sont pas autorisées à avoir une cuisine et un fourneau pour préparer leur propre repas.

Elles sont autorisées à passer des appels téléphoniques de seulement 5 minutes par jour. Par contre, les autorités de la prison les obligent à prendre des photos avec les portraits d’un bourreau et terroriste Qassem Soleimani en leur promettant de recevoir du temps de téléphone en prime.