Mohsen Baharvand, vice-ministre des Affaires juridiques et internationales auprès du ministre iranien des Affaires étrangères des mollah, Mohammad Javad Zarif, a souligné lundi les relations étroites que Zarif entretenait avec le cerveau du terrorisme du régime, qui fut éliminé, Qassem Soleimani. Les commentaires de Baharvand soulignent qu’il n’y a pas de différence entre «l’apologiste en chef» du régime des mollahs, Zarif, et le «terroriste en chef» des mollahs, Qassem Soleimani.
Baharvand a publié ces notes la veille de l’anniversaire de la mort de Soleimani le 2 janvier 2020.
«Je n’oublierai jamais que lorsque je me suis rendu au Bureau des études politiques du ministère des Affaires étrangères presque tous les mardis à 7h30 pour assister à une réunion stratégique sur les relations extérieures, j’ai vu le glorieux martyr, le général Haj Qassem Soleimani, qui était escorté hors de la salle de réunion par Dr Zarif », a écrit Baharvand selon l’agence de presse officielle ILNA.
Baharvand a souligné que Soleimani «venait régulièrement au bureau d’étude à 6 heures du matin le mardi et avait une réunion de coordination avec Dr Zarif jusqu’à 7h30».
Qui était Qassem Soleimani?
Qassem Soleimani était le commandant de la Force terroriste Qods, une branche extraterritoriale des Gardiens de la révolution (CGRI). Né en 1957, Soleimani a rejoint les pasdaran pendant les premières années de la guerre Iran-Irak.
Il est rapidement monté au sommet du commandement du CGRI en raison de sa cruauté et de sa loyauté envers le guide suprême du régime, Khomeiny puis Ali Khamenei.
Khamenei a nommé Soleimani commandant de la Force Qods en 1998. La Force Qods joue un rôle unique au sein du CGRI et est chargée d’orchestrer l’ingérence du régime dans les pays du Moyen-Orient, de l’Irak à la Syrie, du Yémen jusqu’au continent africain.
Après la chute de Saddam Hussein en Irak, Soleimani a organisé les milices terroristes mandataires du régime dans ce pays, renforçant ainsi l’ancrage du régime en Irak.
Soleimani a commandé des attaques contre les membres de l’opposition iranienne dans les camps d’Achraf et Liberty, tuant plus de 100 membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK). Soleimani a également ordonné le meurtre de milliers de ressortissants irakiens et était derrière le ciblage de plus de 600 soldats américains en Irak.
Depuis le début de la guerre syrienne en 2011, le régime iranien dépense les richesses du peuple iranien pour soutenir la dictature de Bachar Al-Assad. Soleimani s’est rendu fréquemment en Syrie. Il a supervisé la formation de milices pro-Assad et le déploiement et l’organisation de dizaines de milliers de miliciens sous la forme de la brigade Fatemiyoun composés de mercenaires afghans, de la brigade Zainebiyoun avec des mercenaires pakistanais et la brigade Abolfazl avec de mercenaires irakiens.
Mahmoud al-Zahar, un membre éminent de la direction du Hamas, a déclaré dimanche à Al-Alam – le réseau en arabe de la télévision publique iranienne – qu’au cours d’une réunion en 2006 avec Qassem Soleimani à Téhéran, il avait expliqué «le problème fondamental de personnel et services sociaux de la population de Gaza » à Soleimani. «Haj Qassem a immédiatement répondu à notre demande, de sorte que le lendemain, une fois le voyage terminé, j’ai vu 22 millions de dollars dans nos bagages à l’aéroport.»
Soleimani a également joué un rôle important dans l’oppression des soulèvements du peuple iranien dans tout le pays.
«Lors des séditions de 1999 et 2009, Haj Qassem était dans la rue pour combattre les contre-révolutionnaires et a pris des mesures efficaces pour contenir l’insécurité et les émeutes», a reconnu en février 2020 Mohammad Ali Jafari, l’ancien commandant du CGRI.
Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié un rapport détaillé sur les activités terroristes de la Force Qods dirigées par Qassem Soleimani. Le rapport est disponible ici. here
En raison de ses crimes, le peuple iranien et d’autres pays de la région détestait Soleimani. Une fois éliminé, les gens en Irak et en Syrie sont descendus dans les rues pour célébrer sa mort.
Relations de Zarif et Soleimani
Outre ses réunions régulières avec Soleimani pour coordonner les attaques terroristes, Zarif a toujours tenté de blanchir les crimes de Soleimani.
Clip : Iran Javad Zarif et terroriste en chef Qassem Soleimani, deux faces d’une même médaille
Le jeudi 24 décembre, dans une interview accordée à la chaîne de télévision afghane Tolonews, une fois interrogée sur le rôle du régime dans l’envoi de réfugiés afghans combattre en Syrie, Zarif a tenté de minimiser l’ampleur du crime.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était vrai que 25 000 réfugiés afghans se trouvaient en Syrie, Zarif a dit à tort qu’il avait entendu qu’il n’y en avait que 5 000, dont moins de 2 000 se trouvaient actuellement en Syrie.
Le journaliste a poussé plus loin, demandant à Zarif: «Vous aviez dit plus tôt que vous étiez un expert en relations internationales. Où dans le monde avez-vous vu (un gouvernement) recruter des réfugiés et les renvoyer dans un pays tiers (pour mener une guerre par procuration)?
Zarif: «Tout d’abord, la plupart d’entre eux n’étaient pas des réfugiés. Ils sont venus d’Afghanistan et y sont allés. Peut-être sont-ils également allés d’ailleurs. » L’intervieweur insiste: «Alors, si je veux prendre les armes, m’enverrez-vous en Syrie?»
«Nous pouvons vous armer lorsque vous vous retrouverez en Syrie», a répondu sans ambages Zarif.
Zarif et son ministère ont également apporté un soutien matériel aux terroristes du régime pour qu’ils opèrent en dehors de l’Iran. Les terroristes du régime dans différents pays utilisent les privilèges diplomatiques pour poursuivre les objectifs malveillants du régime.
Les 27 novembre et 3 décembre ont marqué le procès en Belgique du diplomate terroriste iranien incarcéré Assadollah Assadi et de ses trois complices. Assadi et son équipe ont tenté de faire exploser une bomme lors du grand rassemblement annuel du CNRI pour un «Iran libre» en 2018 près de Paris.
Clip : Le diplomate iranien Assadollah Assadi fait face à un procès pour terrorisme devant un tribunal belge
En tant qu’autorité supérieure d’Assadi, Zarif a non seulement facilité l’opération mais en était également pleinement conscient. Lorsque son diplomate a été pris en flagrant délit, Zarif a tenté de présenter cette opération terroriste comme une «opération sous fausse bannière».
En mars 2018, la police albanaise a déjoué une attaque des membres de la Force Qods contre le rassemblement de l’OMPI près de Tirana. À la suite de la réinstallation de l’OMPI en Albanie, les terroristes du régime ont comploté à plusieurs reprises contre les membres de l’OMPI et la présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi.
En décembre 2018, l’Albanie a expulsé l’ambassadeur du régime iranien et un autre diplomate terroriste pour leur implication dans le complot terroriste visant à attaquer le rassemblement de l’OMPI en mars 2018.
Derniers mots
Zarif a dit un jour: «Le commandant Soleimani et moi n’avons jamais senti que nous avions des différences. Nous travaillons en étroite collaboration depuis plus de 20 ans. Lors de l’attaque américaine contre l’Irak, en tant que représentant de l’Iran à New York, j’ai eu la plus grande coordination avec le commandant Soleimani. Par la suite, lorsque je suis devenu ministre, nous avons tous les deux décidé de nous assurer de nous rencontrer au moins une fois par semaine lorsque nous étions tous les deux à Téhéran pour passer en revue les derniers développements et entreprendre la coordination nécessaire. (Quotidien d’État Entekhab du 1er septembre 2019).
Les paroles et les actions de Zarif, ses rencontres régulières avec Soleimani et son implication directe dans le terrorisme soulignent une fois de plus qu’il n’y a aucune différence entre Zarif et Soleimani.
Zarif représente un régime terroriste qui a tenté de poser une bombe au cœur de l’Europe. Zarif et Soleimani sont les revers de la même pièce, des éléments d’un régime terroriste sans égard pour la vie humaine.
Il est donc impératif pour la communauté internationale, principalement l’Union européenne, de mettre Zarif sur la liste noire et d’arrêter de négocier avec un représentant de ce régime terroriste.
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