CSDHI – Hossein Sepanta est un prisonnier d’opinion gravement malade dans la prison d’Adelabad à Chiraz, dans la province de Fars. Il est privé d’accès aux soins médicaux.
M. Sepanta purge une peine de 13,5 ans d’emprisonnement depuis 2013. Il souffre d’un trouble de la moelle épinière. Cela lui cause de fortes douleurs, des engourdissements, une perte de coordination, des troubles du mouvement et des problèmes de contrôle de la vessie.
Hossein Sepanta a besoin de soins médicaux spécialisés constants et de soins quotidiens pour ce trouble progressif rare de la moelle épinière. Il ne peut pas recevoir ces soins en prison.
Les autorités pénitentiaires l’empêchent de se faire soigner
En raison de ce trouble, qui s’aggrave à cause de l’absence de traitement approprié, il souffre de douleurs chroniques sévères, d’engourdissement, de perte de coordination, de troubles du mouvement, de difficultés de déglutition et de problèmes de vessie. Il se réveille fréquemment la nuit en hurlant de douleur.
Selon une source informée, malgré la détérioration de son état, les autorités ont rejeté à huit reprises sa demande de libération conditionnelle.
La source a déclaré que le prisonnier d’opinion Hossein Sepanta a perdu beaucoup de poids. Il ne peut plus marcher et faire ses activités quotidiennes, y compris aller aux toilettes. Il a besoin d’analgésiques puissants que lui apporte sa famille, à ses frais. Son père est retraité de l’armée. Il a du mal à joindre les deux bouts.
Les lois internationales relatives au traitement des prisonniers stipulent que ceux qui ont besoin d’un traitement spécialisé ou d’une intervention chirurgicale qui n’est pas disponible dans les centres de détention doivent être transférés dans des institutions appropriées ou des hôpitaux civils. Le règlement pénitentiaire iranien stipule des normes similaires. Les autorités iraniennes ignorent régulièrement ces protections des droits qui garantissent des soins médicaux aux prisonniers.
Les autorités pénitentiaires et judiciaires mettent régulièrement en danger la santé des prisonnier. Elles retardent ou empêchent leur transfert vers des établissements médicaux extérieurs. Dans certains cas, ces retards ont causé des dommages graves et irréversibles.
Le prisonnier d’opinion Hossein Sepanta
Né dans une famille musulmane, il a changé son nom de famille en « Sepanta » après sa conversion à la religion zoroastrienne.
Les pasdarans l’ont arrêté une première fois en 2000, à l’âge de 20 ans. La justice iranienne l’a condamné à six mois de prison pour « propagande contre l’État » et « appartenance à des groupes antiétatiques. » Son arrestation vient des commentaires qu’il a faits sur les médias sociaux, selon la source.
En 2013, les pasdarans ont de nouveau arrêté le prisonnier d’opinion Hossein Sepanta pour plusieurs chefs d’accusation. On peut nommer notamment « propagande contre l’État » et « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », et condamné à 13,6 ans de prison. Il a purgé six ans. Il peut bénéficier d’une libération conditionnelle, mais les autorités ont refusé sa demande.
Source : Iran HRM
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