Dans un message publié sur les réseaux sociaux le 21 mars, Elahe Mohammadi, Nilofar Hamedi et Samaneh Asghari ont déclaré que leurs sympathisants avaient contribué à « maintenir l’espoir vivant dans nos cœurs » et leur avaient donné la « force de continuer ».
Les journalistes Mohammadi et Hamedi ont été arrêtées en septembre 2022 pour avoir couvert les événements entourant la mort de Mahsa Amini, qui a déclenché la vague de protestations nationales contre le clergé du pays.
Les prisonnières iraniennes sont accusées de « propagande contre le système » et de « conspiration en vue d’agir contre la sécurité nationale », des chefs d’accusation passibles de la peine de mort.
Mme Asghari, étudiante à l’université et militante des droits de l’enfant, a été condamnée au début du mois à 18 ans et trois mois de prison pour avoir notamment « troublé l’ordre public et la paix », « incité les gens à se battre et à s’entretuer » et « fait de la propagande contre le régime ».
Elle devra purger un tiers de sa peine, selon le Comité de suivi du statut des détenus.
Les trois prisonnières iraniennes sont incarcérées à la prison Qarchak de Varamin, dans la province de Téhéran.
Les autorités iraniennes ont déclenché une répression sanglante contre le mouvement de protestation mené par les femmes, déclenché par la mort en garde à vue, le 16 septembre, d’Amini, âgée de 22 ans.
Selon les militants, les forces de sécurité ont tué plus de 520 personnes et en ont détenu illégalement plus de 20 000 autres, dont des dizaines de journalistes, depuis le début des manifestations. À l’issue de procès partiaux, le pouvoir judiciaire a prononcé des peines sévères, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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