Le régime iranien, au cours des trois premiers mois de 2024, a soumis au moins 91 journalistes, militants des médias et médias à des persécutions judiciaires et sécuritaires.
L’Organisation de défense de la liberté d’information a élaboré son rapport analytique et statistique sur les violations des droits des médias, des journalistes et des journalistes citoyens du 1er janvier 2024 au 30 mars.
Ce rapport est basé sur un total de 124 dossiers de presse mis à jour à partir de sources primaires et de rapports publiés dans les médias et les organisations de défense des droits de l’homme.
Le rapport souligne qu’au cours de cette courte période, le régime iranien a enregistré à son palmarès au moins 12 détentions arbitraires de journalistes et de militants des médias. Parmi eux, trois journalistes ont été transférés en prison pour exécution de l’ordre de détention, et neuf autres ont été convoqués devant les institutions judiciaires et sécuritaires.
L’Organisation de défense de la liberté d’information affirme qu’au cours de cette période, la maison d’un journaliste a été perquisitionnée par les forces de sécurité et que les biens d’un autre journal ont été confisqués.
Parallèlement, une agence de presse a expulsé son photographe pour avoir critiqué le gouvernement.
Le rapport indique que 24 journalistes et directeurs de médias, dont sept femmes et dix-sept hommes, ont été collectivement condamnés à 14 ans et sept mois de prison, 990 millions de rials (environ 1 564 dollars) d’amende, deux ans d’exil, quatre ans de privation de liberté. activités journalistiques, quatre ans d’interdiction d’activités sur les réseaux sociaux et deux ans d’interdiction de quitter le pays.
L’Organisation de défense de la liberté d’information ajoute à ce rapport que le nombre de persécutions judiciaires contre des journalistes et des dirigeants de médias en février 2024 a augmenté de 40 pour cent par rapport à la période similaire du mois précédent.
Cette organisation note que ce rapport ne traite que des données qui ont pu être collectées, vérifiées et documentées.
La Fédération internationale des journalistes souligne dans son rapport de 2023 qu’au moins 27 journalistes ont été arrêtés en Iran au cours de l’année écoulée.
Et ce, alors que le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, a annoncé le 19 janvier 2024 que l’Iran, après la Chine, le Myanmar, la Biélorussie, la Russie et le Vietnam, est la sixième plus grande prison pour les propriétaires de médias.
Source : Iran Focus/CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire