Par un vote retentissant de 24 voix contre 8 et 15 abstentions, le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution visant à prolonger d’un an les enquêtes sur les violations des droits de l’homme en Iran. Cette décision cruciale donne mandat à deux équipes distinctes : l’une, dirigée par un « rapporteur spécial », examinera la situation générale des droits de l’homme, tandis que l’autre, une « mission d’enquête », se concentrera spécifiquement sur les atrocités commises par le régime dans le cadre des manifestations qui se sont déroulées depuis septembre 2022.
Le ministère allemand des affaires étrangères a clairement indiqué dans une déclaration que ce vote signifiait un engagement ferme de la part de la communauté internationale à tenir le régime iranien pour responsable de ses transgressions. « Les responsables ne peuvent pas compter sur le fait d’échapper aux conséquences », souligne le communiqué. « Nous sommes solidaires du courageux peuple iranien ; il ne sera pas abandonné.
Les témoignages glaçants présentés au Conseil des droits de l’homme ont révélé la sinistre réalité du régime iranien. La mort de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans qui a péri en détention après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour ne pas avoir respecté les règles strictes concernant le hijab, en est un exemple frappant. Son sort tragique a suscité l’indignation générale et entraîné des manifestations massives. Cependant, la réponse du régime a été impitoyable : une répression sans merci s’en est suivie, qui a coûté la vie à plus de 750 personnes et entraîné la détention arbitraire de plus de 22 000 autres.
Cette récente vague de violence n’est qu’un chapitre de la longue et sanglante histoire des violations des droits de l’homme en Iran. Des exécutions aux massacres de prisonniers politiques, le bilan du régime est entaché du sang de victimes innocentes. Il est impératif que le monde continue à braquer les projecteurs sur ces atrocités, en veillant à ce que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs crimes contre l’humanité.
Source : INU/ CSDHI
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