- Travailleurs : 90 grèves
- Retraités : 83 grèves
- Infirmiers : 11 grèves
- Chauffeurs routiers : 6 grèves
- Agriculteurs : 1 grève
- Négociants sur les marchés : 1 grève
- Autres segments : 28 grèves
- Total : 220 grèves
Une vague sans précédent de plus de 220 manifestations à travers l’Iran reflète un profond mécontentement sociétal
Les caractéristiques des grèves des différents secteurs en mars sont les suivantes :
Ce mois-ci, les travailleurs de diverses industries ont manifesté à Téhéran, Ahvaz et dans d’autres villes pour protester contre des problèmes tels que les salaires impayés, les déductions, la non-réception des salaires, les primes, les paiements spéciaux pour la nouvelle année, l’absence de primes de pénibilité, la mise en œuvre incorrecte des systèmes de classification des emplois, l’absence de sécurité de l’emploi, les mauvaises performances des PDG des entreprises et les licenciements.
Les retraités ont manifesté trois jours par semaine jusqu’au Nouvel An et pendant les nuits du Ramadan (veillées nocturnes) dans deux ou trois villes contre le non-versement des salaires et des prestations, l’absence de parité salariale et les mauvaises conditions de vie, en lançant des appels préalables et de grande ampleur.
Les infirmières ont manifesté à Yasuj, Rafsanjan, Chiraz, Bushehr, Yazd, Karaj, Kuhnuj et Kermanshah contre la non-réception des salaires, les heures supplémentaires forcées et la situation de la tarification.
Les camionneurs de Téhéran, Iranshahr, Saravan, Zabol et Zahedan ont protesté contre la pénurie de carburant, la réduction des quotas de carburant, le codage des stations-service, la non-distribution et la suppression du carburant pour les véhicules lourds et semi-lourds.
Les agriculteurs de Hosseinabad ont protesté contre la saisie de leurs terres.
Les commerçants et les vendeurs d’or de Kalat ont protesté contre l’insécurité sociale et l’indifférence du gouvernement.
Les transporteurs de carburant de Saravan ont protesté contre la fermeture de la frontière.
Les habitants de Khash ont protesté contre l’empêchement par les forces de sécurité de la visite de Maulana Abdul Hamid dans les zones touchées par les inondations.
Les habitants des zones inondées de Chabahar ont protesté contre la saisie de l’aide publique par le Corps des gardiens de la révolution islamique à Chabahar.
Les détenteurs d’actions du complexe récréatif et commercial de Golbaran Dezful, les actionnaires de la Kurdistan Rural Bank à Behbahan, les investisseurs du projet Iran Mall à Téhéran et les actionnaires de Pars-e-Zemestan à Téhéran ont protesté contre la non-réception de leur capital.
Les détenteurs de satisfaction de véhicules Novin Tire à Qazvin et les détenteurs de véhicules Rigan et Shahre Khodro à Téhéran ont protesté contre la non-réception de leur capital.
Les employés de banque à Téhéran et Hamedan ont protesté contre leurs conditions de vie.
Les habitants d’Arak ont protesté contre la pollution de l’air.
Les habitants de Jiroft protestent contre la pénurie de capsules de gaz.
Les patients atteints de MPS (Mucopolysaccharidose) à Téhéran ont protesté contre le manque d’accès aux médicaments dont ils ont besoin.
En résumé, le mois de mars 2024 a été marqué par un nombre important de manifestations dans divers secteurs dans les villes iraniennes, totalisant au moins 220 cas. Bien que ce chiffre soit en légère baisse par rapport au mois précédent, il est remarquable par la diversité des griefs et l’étendue de la couverture géographique. Les travailleurs constituaient le plus grand groupe de manifestants, suivis de près par les retraités et les infirmières. Les griefs allaient des salaires impayés, des déductions et de l’absence d’avantages sociaux aux questions de sécurité de l’emploi et de conditions de vie. En outre, des chauffeurs routiers, des agriculteurs, des commerçants et même des patients ayant des besoins médicaux sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement.
Le mécontentement déborde : L’Iran connaît plus de 220 manifestations dans un contexte économique difficile
Ces manifestations ont mis en évidence les défis multiples auxquels sont confrontés différents segments de la société iranienne, reflétant le mécontentement à l’égard des politiques économiques, des conditions sociales et de la réactivité du gouvernement. La persistance et l’ampleur des manifestations témoignent de griefs profonds et mettent en lumière la lutte permanente pour la justice et les réformes socio-économiques en Iran. Pour mettre fin à ce mécontentement, Boils Over : L’Iran connaît plus de 220 manifestations dans un contexte économique difficile.
Source : Iran News Wire/ CSDHI
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