Les medias du régime iranien viennent de publier quelques chiffres qui montrent l’ampleur du phénomène de toxicomanie dans le pays. D’après ces statiques, un tiers des toxicomanes en Iran sont titulaires d’un diplôme universitaire supérieur ou égal à la licence.
Jahan (un site Internet lié aux pasdaran) a écrit : « Actuellement, il y a en Iran environ un million 350 milles toxicomanes. Dix pourcent des Iraniens connaissent au moins un toxicomane dans leur environnement familiale. »
Les spécialistes considèrent que les statistiques gouvernementales sur le nombre des toxicomanes sont très en-deçà de la réalité. Ils estiment qu’à l’heure actuelle, il y a en Iran plus de 4 millions de consommateurs de stupéfiants.
Selon les chiffres officiels, « la toxicomanie est la quatrième cause de mortalité en Iran. »
Dans une interview diffusée par les medias gouvernementaux, Taheri, adjoint du directeur de « la Brigade de lutte contre les stupéfiants » a déclaré : « Pendant les 24 dernières années, il y a eu plus de 28000 affrontements entre les forces de l’ordre et les trafiquants de drogue. Dans ces affrontements, plus de 7000 trafiquants ont été tués et plus de 105000 véhicules transportant des stupéfiants ont été saisis. Durant cette même période, 51864 trafiquants de drogues ont été condamnés à mort et exécutés. Actuellement, 63000 consommateurs de drogue sont emprisonnés en Iran. »
Les analystes indépendants soulignent que dans un pays aussi fermé et répressif que l’Iran, la toxicomanie n’aurait pas pu se développer à ce point, sans l’assentiment des mollahs et sans le rôle actif de certains services de ce régime dans les circuits de distribution des stupéfiants à travers le pays. Le ministère des renseignements des mollahs préfère largement que les jeunes iraniens sombrent dans la toxicomanie, plutôt qu’être politisés et participer aux mouvements de protestation contre le régime.
Les analystes indépendants soulignent que dans un pays aussi fermé et répressif que l’Iran, la toxicomanie n’aurait pas pu se développer à ce point, sans l’assentiment des mollahs et sans le rôle actif de certains services de ce régime dans les circuits de distribution des stupéfiants à travers le pays. Le ministère des renseignements des mollahs préfère largement que les jeunes iraniens sombrent dans la toxicomanie, plutôt qu’être politisés et participer aux mouvements de protestation contre le régime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire