redoutant les manifestations et les protestations ouvrières du 1er mai, le régime des mollahs a procédé à de nombreuses arrestations de travailleurs. Les services de renseignements (Vevak) a convoqué ces derniers jours des salariés pour les menacer de n’entreprendre aucune démarche protestataire ou d’aller manifester.
Dans la matinée du 1er mai, les salariés de la compagnie des bus se sont rassemblés sur la place Azadi de Téhéran pour célébrer la Journée des Travailleurs. Les forces de sécurité ont chargé le groupe à coups de matraques et d’injures et les ont embarqués dans un fourgon pour les conduire à la prison d’Evine. Ebrahim Madadi, Saïdi, Vahidi et Nemati figurent au nombre des personnes interpellées.
Le régime a également déployé une multitude d’agents devant le ministère du Travail, pour empêcher le moindre rassemblement. Les forces de sécurité, les agents en civil et les miliciens du Bassidj contrôlaient les alentours de l’avenue Azadi et même les allées avec des blindés et des motards. Malgré ces mesures répressives, près d’un millier de travailleurs sont arrivés jusqu’au ministère du Travail mais n’ont pu se rassembler. Plusieurs ont été arrêtés sur place.
Auparavant, à 1h30 du matin, le 1er mai, Jafar Azim-Zadeh et Jamail Mohammadi, deux membres de la direction de l’union des travailleurs libres, qui avaient appelé au regroupement devant le ministère, ont été arrêtés dans un raid du Vevak à leurs domiciles.
Les agents du Vevak ont aussi attaqué le domicile de Mme Parvine Mohammadi, militante ouvrière, en brisant la porte d’entrée. Cependant elle n’était pas là. Elle a été arrêtée quelques heures plus tard devant le ministère. Jafar Azim-Zadeh, Jamil Mohammadi et Parvine Mohammadi sont des coordinateurs d’une pétition de 40.000 travailleurs réclamant des hausses de salaires.
Le gouvernement Rohani a même empêché la tenue d’une cérémonie organisée par une agence du régime appelé « la maison des travailleurs » et s’est efforcé d’attirer les salariés dans un rassemblement sur commande en présence de Rohani. Cependant ils ont été très nombreux à s’abstenir et se sont rendus dans des rassemblements indépendants où ils ont laissé exploser leur colère contre cette dictature corrompue et criminelle.
Ce 1er mai, les commerçants du Bazaar de Lalezar ont fermé boutique pour la seconde fois cette semaine en protestation contre la TVA de 8%.
Le régime a également déployé une multitude d’agents devant le ministère du Travail, pour empêcher le moindre rassemblement. Les forces de sécurité, les agents en civil et les miliciens du Bassidj contrôlaient les alentours de l’avenue Azadi et même les allées avec des blindés et des motards. Malgré ces mesures répressives, près d’un millier de travailleurs sont arrivés jusqu’au ministère du Travail mais n’ont pu se rassembler. Plusieurs ont été arrêtés sur place.
Auparavant, à 1h30 du matin, le 1er mai, Jafar Azim-Zadeh et Jamail Mohammadi, deux membres de la direction de l’union des travailleurs libres, qui avaient appelé au regroupement devant le ministère, ont été arrêtés dans un raid du Vevak à leurs domiciles.
Les agents du Vevak ont aussi attaqué le domicile de Mme Parvine Mohammadi, militante ouvrière, en brisant la porte d’entrée. Cependant elle n’était pas là. Elle a été arrêtée quelques heures plus tard devant le ministère. Jafar Azim-Zadeh, Jamil Mohammadi et Parvine Mohammadi sont des coordinateurs d’une pétition de 40.000 travailleurs réclamant des hausses de salaires.
Le gouvernement Rohani a même empêché la tenue d’une cérémonie organisée par une agence du régime appelé « la maison des travailleurs » et s’est efforcé d’attirer les salariés dans un rassemblement sur commande en présence de Rohani. Cependant ils ont été très nombreux à s’abstenir et se sont rendus dans des rassemblements indépendants où ils ont laissé exploser leur colère contre cette dictature corrompue et criminelle.
Ce 1er mai, les commerçants du Bazaar de Lalezar ont fermé boutique pour la seconde fois cette semaine en protestation contre la TVA de 8%.
Dans un communiqué largement diffusé le 16 avril à travers le pays, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran a appelé l’ensemble des salariés et des jeunes épris de liberté à célébrer la Journée internationale du Travail et à se solidariser avec les revendications des ouvriers défavorisés, déclarant qu’on pouvait entendre craquer les os de la dictature moribonde. La solution repose dans la lutte, la résistance et une bataille cent fois plus forte contre les usurpateurs de la souveraineté populaire, les voleurs du labeur des ouvriers et des paysans et les pilleurs des richesses de la nation.
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