Les autorités judiciaires dans la province de Kerman (au sud de l’Iran) ont déclaré le samedi 17 mai que dix prisonniers ont été pendus dans la prison centrale de la ville Kerman, a rapporté l’agence de presse gouvernemental Fars.
Par ailleurs, le même jour, deux autres prisonniers ont été pendus dans la prison centrale de la ville de Zâhédan (au sud-est de l’Iran).
Ils étaient âgés de 30 et 34 ans et était emprisonnés depuis plus de deux ans. Deux jours avant leurs exécutions, ces prisonniers avaient été placés en isolement et tous leurs contacts avec l’extérieur de la prison avaient été coupés.
En 2013, plus de 700 personnes ont été exécutées en Iran, dont deux tiers après l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani, l’actuel président du régime des mollahs.
Dans un rapport au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unis, rendu public durant le premier trimestre 2014, le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, a affirmé qu’Hassan Rohani n’a pas réussi à permettre une plus grande liberté d’expression et que depuis son élection, il y a eu une forte hausse du nombre des exécutions en Iran.
Ban Ki-moon a souligné dans son rapport l’utilisation fréquente de la peine de mort en Iran.
Rohani a récemment approuvé les exécutions, mais il a ajouté que les prisonniers ne doivent pas être maltraités au moment de leur exécution.
Dans un discours prononcé le 19 avril devant les commandants des forces de sécurité du régime iranien, Rohani a déclaré : « Quand un individu est condamné à mort conformément à la loi, alors nous n’avons pas le droit de l’insulter sur le chemin vers la potence. Il va être puni et cela ne nous concerne pas. Il est condamné à mort, soit par la loi divine, soit par une loi approuvée par le parlement qui appartient au peuple. Nous ne sommes que les exécutants de cette loi » avait rapporté Tasnim (une agence de presse gouvernementale).
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